Mouvement, Abondance, Distribution

Fanny GASCUEL

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Ancienne membre de l'équipe DPB - cette page n'est plus maintenue
(date de dernière mise à jour: 23/9/2013)

Stagiaire Master M2

 

 

 

 

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Page perso: http://fannygascuel.wix.com/ecology-evolution

 

Etablissement d’inscription: Ecole Normale Supérieure de Lyon / Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)

Encadrants: Ana RODRIGUES et Fabien LAROCHE

Projet Master M2: Modéliser les motifs de biodiversité dans des systèmes insulaires.

Les îles, systèmes naturels discrets aux multiples réplicas, sont adaptées au développement et au test d'hypothèses et de théories visant à comprendre les patrons de biodiversité. La Théorie de la Biogéographie Insulaire de MacArthur et Wilson (1967) et la Théorie Neutre de Hubbell (2001) ont révolutionné l'écologie de par leur capacité à prédire, via des hypothèses d'équivalence écologique et de démographie, spéciation et dispersion stochastiques, certains patrons de biodiversité. Ces théories, ainsi que de récents développements, ont mis en évidence le rôle de la taille des îles et de leur distance au continent dans la structuration des communautés insulaires. Cependant, en dépit de l'intérêt grandissant pour les modèles spatialement explicites, l'arrangement spatial complexe des archipels réels n'a reçu que peu d'attention, les systèmes insulaires étant généralement modélisés en une dimension, incluant une île et un continent. J'ai ici cherché à comprendre comment la structuration spatiale des archipels influence les patrons de biodiversité insulaires. Tout d'abord, j'ai développé, à partir des modèles neutres préexistants et de méthodes récentes de simulation des communautés (algorithmes de coalescence, spéciation graduelle), un modèle neutre spatialement explicite prenant en compte la structuration spatiale des archipels. J'ai ensuite testé l'effet des diférents éléments spatiaux (la géographie des îles, leur structure interne et leur forme) sur les patrons de richesse spécifique et d'endémisme prédits sous modèle neutre. Je montre que prendre en compte la structuration spatiale des archipels modifie considérablement les patrons de biodiversité prédits, à la fois quantitativement et qualitativement, en particulier en présence de spéciation, et que ces effets sont affectés par la capacité de dispersion des individus. La structuration spatiale influence en effet les processus de colonisation, d'extinction et de spéciation via des effets de "stepping-stone", de fragmentation et de différentiation intra- et inter-îles. En résumé, ce projet propose une méthodologie pour générer des modèles spatialement explicites plus réalistes, et démontre l'importance de prendre en considération la structuration spatiale des communautés pour comprendre les patrons de biodiversité.

 

Stages précédents:

- Juin-Juillet 2011, Pest Management Center, Tanzania: “What is the contact rate and heterogeneity within multimammate mouse populations?”, co-encadré par H . Leirs et B. Borremans.

- Février - Avril 2011, Centre de Biologie et de Gestion des Populations, Montpellier : “Rôle de la structuration spatiale et de la résistance partielle des populations d’hôtes dans la persistance de la peste à Madagascar : approche théorique”, co-encadré par C. Brouat, F. Débarre et M. Choisy.

- Juin - Juillet 2010, Laboratoire d'Ecologie Alpine de Grenoble : “Structure des stocks de petits rorquals a l'ouest du Pacifique Nord, par analyse de données microsatellites et mitochondriales”, sous la direction d'O.Gaggiotti. Rapports pour l’International Whaling Commission : SC_D10_NPM16 et SC-63-RMP23.