Stagiaire M2
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Encadrant responsable : Pierre Jay-Robert
Blog : http://biologyforfun.wordpress.com/
Projets:
Adaptabilité et vulnérabilité des scarabées coprophages au changement climatique.
Ce projet a pour but d'identifier des espèces indicatrices des changements climatiques.
La méthode utilisée consiste à construire des modèles de distribution spatiale corrélatifs englobant aussi bien des facteurs climatiques que d'utilisation des sols ou encore de type de sol, et ce à partir d'une base de données comprenant des observations remontant jusqu'à 1900.
Ces modèles seront ensuite comparés à des données de terrain récoltées au cours du printemps 2013 pour analyser la précision des modèles mais aussi la réaction des espèces à ces changements, permettant ainsi d'identifier les facteurs influençant la distribution de ces espèces, d'identifier les espèces indicatrices et enfin d'analyser les traits de caractères influençant l'adaptabilité des espèces.
Intérêts :
Impact des changements globaux (climatiques et changement des habitats) sur les espèces.
CV :
-2011-Présent : Master en biologie des organismes, université de Bonn (DE).
-2008-2011 : Licence de biologie, spécialité biologie cellulaire et physiologie, université de Strasbourg et Leeds (Erasmus 2010-2011).
Anne-Emmanuelle Félix Ancienne Attaché temporaire d'enseignement et de recherche [ATER] Present address : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. |
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Problématiques de recherche
Écologie chimique et approche phylogénétique de trois espèces de Lépidoptères africain du genre Busseola (Noctuidae)
Codirection entre Brigitte Frérot (UMR PISC, INRA de Versailles) Les objectifs de mon travail de doctorat étaient de mesurer les composantes du système de reconnaissance du partenaire sexuel (SMRS) chez un foreur des graminées en Afrique, B. fusca, et d’apprécier une éventuelle corrélation avec la diversité génétique observée au niveau populationnel. L’isolement reproducteur dans le genre Busseola est abordé en comparant deux autres espèces vivant au Kenya, B. phaia et B. segeta. Nous avons essayé de comprendre quels sont les facteurs de leur isolement reproducteur et comment ces espèces se situent au niveau phylogénétique dans le genre Busseola. Le système de reconnaissance du partenaire sexuel (SMRS) développé par Paterson en 1985 est un critère important dans la caractérisation des espèces. Dans ce cadre, l’étude d’un complexe d’espèces de Lépidoptères trouve tout son intérêt. Au Kenya, le genre Busseola est représenté par trois espèces. B. fusca offre un cas intéressant de passage quasi absolu du compartiment sauvage vers le compartiment cultivé, constitué par le maïs et le sorgho ; B. phaia et B. segeta s’apparentent à un cas de fidélité à l’hôte endémique. B. phaia et B. segeta partagent leurs aires de répartition avec B. fusca, mais sont isolées par la vallée du Rift et par les plantes-hôtes. Busseola phaia et Busseola segeta se développent uniquement sur leurs plantes natives sauvages et sont retrouvés dans des aires géographiques différentes : respectivement sur Pennisetum purpureum à l’Ouest du Kenya et sur Panicum deustum à l’Est du Kenya. Par contre, B. segeta et B. phaia montre une grande proximité systématique. Nous avons étudié ces taxa au travers d’une approche d’écologie chimique et de phylogénie. L’analyse de la phéromone sexuelle femelle de B. fusca et les expérimentations en tunnel de vol ont permis de mettre en évidence un nouveau composé phéromonal, le Z11-16:Ac et de voir qu’il augmente le taux de réponse des mâles. L’identification phéromonale de femelles prélevées dans différentes localités montre un polymorphisme phéromonal important. Le comportement d’attraction du mâle est caractéristique des Lépidoptères, mais la durée de chaque étape est très variable. Les tests d’attraction croisée réalisés sur différentes populations géographiques montrent une inter-attractivité. Pourtant, il n’existe pas de relation entre la différenciation populationnelle observée aux niveaux mitochondrial et nucléaire et la variabilité du SMRS, au niveau phéromonal ou comportemental. Ces résultats sont en faveur de l’hypothèse de la non divergence du SMRS, même entre les populations d’Afrique de l’Est et de l’Ouest en allopatrie. L’attraction des mâles par la phéromone femelle est synergisée par présence du sorgho, plante hypothétiquement originelle de B. fusca. Par contre, le comportement d’appel des femelles ne diffère pas selon la plante. La simplicité du comportement de cour en fait sa spécificité, ainsi que la complexité de la phéromone femelle. La diminution des échanges de gènes entre les espèces est due à de nombreux facteurs, géographiques et écologiques, phéromonaux et comportementaux. B. fusca et B. segeta ont des périodes de reproduction communes, contrairement à B. phaia, qui se reproduit plus tôt dans la scotophase. L’identification du mélange phéromonal sexuel de chaque espèce montre qu’elles partagent 4 composés identiques dans des ratios différents. La phéromone de B. phaia et B. segeta contient un alcool en plus, le Z11-14:OH. Les études d’attraction croisée en tunnel de vol montrent que chaque espèce peut attirer l’autre, mais les taux d’attraction sont significativement plus faibles pour l’attraction inter-spécifique que pour l’attraction intra-spécifique. L’alcool peut être un facteur d’isolement reproducteur, ainsi que la différence des ratios des autres composés. Les différences au niveau des pièces génitales et les quelques tests d’accouplements croisés ne nous permettent pas de conclure sur un éventuel isolement reproducteur post-accouplement. L’analyse phylogénétique à l’aide de gènes mitochondrial et nucléaire nous a permis d’émettre différentes hypothèses quant au statut d’espèce de B. phaia et B. segeta. L’originalité du travail est sa pluri-disciplinarité, qui nous a permis de discuter sur le concept de l’espèce au niveau intra et inter-spécifique et au niveau physico-chimique et moléculaire. Mots-clés : spéciation, SMRS, population, isolement reproducteur,phylogénie,haplotype,phéromone,attraction,comportement de cour,relation plante-insecte,B. fusca, B. segeta, B. phaia, cytochromeb, microsatellites, GC, GC-MS, SPME, tunnel de vol Publications Frérot B., Félix A.-E., Sarapuu E., Calatayud P.-A. and Le Rü B., 2006Courtship behaviour of an African maize stem borer: Busseola fusca (Fuller) (Lepidoptera: Noctuidae) under laboratory conditions. Annales de la Société Entomologique de France42: 413-416 Félix A.-E., Génestier G., Malosse C., Calatayud P.-A., Le Rü B., Silvain J.-F., Frérot B., 2009 Variability in Pheromone Communication Among Different Haplotype Populations ofBusseola fusca. Journal of Chemical Ecology, 35: 618-623 Congrès Présentation au salon de l’agriculture de Paris (2004) des travaux de recherche sur la lutte biologique de l’équipe Biologie des Populations en Interaction de l’INRA de Sophia-Antipolis : explication de l’utilisation des coccinelles dans la lutte contre les pucerons et de l’utilisation des parasitoïdes (trichogramme) dans la lutte contre la pyrale du maïs Félix A.-E., Frérot B., Silvain J.-F., 2005. Écologie chimique et structuration des populations de Lépidoptères ravageurs. Réunion de l'école doctorale « Signalisations, Neurosciences, Endocrinologie et Reproduction », poster Félix A.-E., Silvain J.-F., Frérot B., 2005. Écologie Chimique et Biologie Moléculaire : une vision des populations d’insectes. GDR Écologie Chimique de Tours, présentation orale Félix A.-E., Silvain J.-F., Frérot B., 2005. Populations and Specific Mate Recognition System of an African stem borer: Busseola fusca. International Conference on Lepidopterous Cereal stem and cob Borers in Africa au Kenya, présentation orale Félix A.-E., Frérot B., Silvain J.-F., 2005. Écologie chimique et structuration des populations de Lépidoptères ravageurs. Petit pois déridé à Bordeaux, poster Félix A.-E., Frérot B., Silvain J.-F., 2006. Structuration des populations et écologie chimique de Lépidoptères Noctuidae, ravageurs de graminées en Afrique. Réunion de l'école doctorale « Signalisations, Neurosciences, Endocrinologie et Reproduction », poster Félix A.-E., Frérot B., Silvain J.-F., 2006. Structuration des populations et écologie chimique de Lépidoptères Noctuidae, ravageurs de graminées en Afrique. Petit pois déridé à Lille, poster Félix A.-E., Silvain J.-F., Frérot B., 2006. Evolution and chemical ecology of an African stem borer, Busseola fusca (Lepidoptera: Noctuidae). 10th Evolutionary Biology Meeting at Marseilles, poster |
David PORCO Ancien Attaché temporaire d'enseignement et de recherche [ATER] |
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Thèmes de recherche
2010 : Laboratoire ECODIV - EA 1293 (Université de Rouen)
2008-2010 : Biodiversity Institute of Ontario (University of Guelph, Canada) • ’Biodiversity Inventory of the Collembola and Acari of Churchill’ financé par le Northern Research Fund, 2009. 2005-2007 : Assistant Temporaire d’Enseignement et de Recherche dans l’équipe ‘Ecologie des Arthropodes dans les agroécosystèmes méditerranéens’ (UMR 5175-CEFE, Montpellier) Publications
Posters
Communications orales
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Ancienne Attaché temporaire d'enseignement et de recherche [ATER]
Recherche
Doctorat 12 octobre 2009
Contribution à la phylogénie du genre Stomoxys (Diptera, Muscidae) et à la phylogéographie de Stomoxys calcitrans (L. 1758)
Directeur de thèse : Gérard Duvallet
Le genre Stomoxys comprend 18 espèces reconnues (Zumpt, 1973), dont seule Stomoxys calcitrans est devenue cosmopolite. L’analyse phylogénétique montre la paraphylie du genre Stomoxys, due à l’inclusion de Prostomoxys saegerae dans le groupe. Les constructions phylogénétiques présentent trois clades distincts, qui correspondent bien à la biogéographie. L’émergence basale de S. indicus suggère une origine orientale du genre Stomoxys vers la fin de l’Oligocène. La divergence moléculaire, estimée à 16.3 millions d’années, entre S. niger niger et S. niger bilineatus propose l’élévation de ces deux sous-espèces au rang d’espèces.
L’étude phylogéographique de S. calcitrans montre la présence d’une lignée orientale bien différenciée du reste. Les indices de diversité présument l’existence de deux zones de refuge. La première zone serait orientale, dont la recolonisation est limitée. La deuxième zone est probablement africaine, et a permis la recolonisation des autres régions. Le temps d’expansion de S. calcitrans est vraisemblablement lié au processus de domestication et/ou à la dernière période de glaciation.
Enseignement
Depuis le 01/09/2009, Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (demi-poste), à l'Université Paul Valéry-Montpellier III.
Publications
Chapitres d’ouvrages
Communications scientifiques