FOREts, Changements globaux, et Adaptation: Simulations et expérimenTations
Ricardo ALVAREZ-FLORES
- Publication : 9 juin 2011
Doctorant
CEFE/CNRS)
Campus du CNRS
1919, route de Mende
34293 Montpellier 5
tél : +33 (0)4 67 61 32 55
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Thèse:
Réponses morphologiques et architecturales du système racinaire au déficit hydrique de Chenopodium cultivées et sauvages d’Amérique andine.
La variabilité inter et intraspécifique du gendre Chenopodium et la sélection anthropique à partir des espèces sauvages ont permis à la Quinoa de s'adapter morphologiquement et physiologiquement' à des conditions pedo-climatiques très variées et contraignantes. Chenopodium quinoa Willd. se développe ainsi aussi bien sur l'Altiplano bolivien aride, avec moins de 300 mm de précipitations annuelles et dans des sols à faible teneur en matière organique (M.O), que dans les conditions radicalement différentes du sud du Chili, aux sols riches en M.O, recevant en moyenne plus 1200 mm de pluie par an.
Des nombreux travaux ont analysés la tolérance et la capacité d’adaptation morphologique et physiologique de la Quinoa aux contraintes environnementales comme la salinité, le gel et la sécheresse. Mais, la plupart de ces études sont orientées sur la partie aérienne de la plante tandis que les caractéristiques anatomiques, morphologiques et physiologiques du système racinaire, fondamentales pour l'adaptation à ces milieux souvent extrêmes, restent mal connues.
Dans cette étude, nous nous proposons de tester l’hypothèses suivante: les caractéristiques morphologiques du système racinaire et leur dynamique de mise en place différencient la quinoa cultivée de ses parents sauvages, et lui confèrent notamment des propriétés d’adaptation spécifiques à la sécheresse.