Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
+33 (0) 7 82 33 50 10
Bat. J, Campus route de Mende
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Résumé :
La surface du territoire occupée par les villes ne cesse d’augmenter, notamment autour des villes méditerranéennes. Ce phénomène d’urbanisation modifie profondément l’environnement aux échelles locales mais aussi paysagères, participant au déclin de la biodiversité. Malgré ce constat des espaces pouvant abriter la biodiversité, notamment des espaces boisés, jardins... sont présents en ville. Les vers de terre et les fourmis sont considérés comme des organismes ingénieurs et assurent de nombreuses fonctions écologiques dans les sols. Malgré leur importance peu d’études ont été réalisées sur ces derniers en contexte urbain méditerranéen.
Profitant d’un contexte local associant urbanisation croissante et enjeux forts de protection de la biodiversité des sols sur l’agglomération montpelliéraine, les travaux de ma thèse sont constitués de trois axes de recherches :
1) Etudier la réponse des communautés de fourmis dans des forêts urbaines le long d’un gradient d’urbanisation.
2) Comparer la réponse des vers de terre et des fourmis dans différents espaces verts urbain (jardin partagé, rond-point, parc public, linéaire de voirie) le long d’un gradient d’urbanisation.
3) Etudier les effets de différentes variables environnementales sur la génétique des vers de terre, et expliquer leur distribution spatiale au sein de Montpellier en utilisant une approche phylogéographique.
Je propose d’aborder ces questions en couplant une approche multi-taxons et multi-échelles.
Mots-clés : urbanisation, fourmis, vers de terre, multi-échelles, Montpellier, ADN barcoding
Directeurs de thèse : Jérôme Cortet & Alan Vergnes
Doctorante
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
+33 (0) 4 67 14 24 52
Bat. J, Campus route de Mende
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Résumé :
Les activités humaines ont fait entrer le monde dans une période de changements globaux où l’on observe un déclin majeur des espèces. Les invasions biologiques sont un des facteurs responsable de ce déclin. En raison de leur rôle majeur dans le fonctionnement des écosystèmes, les impacts des fourmis envahissantes sont souvent très importants.
Malgré ce constat, les mécanismes déclenchant ce caractère envahissant et les répercussions sur le fonctionnement des sols restent mal connus.
Le complexe taxonomique Tapinoma nigerrimum est un ensemble d’espèces de fourmis vivant dans les sols. Une des "espèces" du complexe est située dans des habitats naturels ouverts dans la région méditerranéenne et construit des nids faiblement peuplés, les autres prospèrent dans les zones urbanisées du sud de l'Europe comme la ville de Montpellier et forment des supercolonies au caractère envahissant.
Les objectifs de mon projet de thèse sont donc :
(i) d’établir une cartographie de la répartition du complexe autour du grand Montpellier et d’identifier les paramètres qui contrôlent le caractère envahissant. Pour cela, l’influence des paramètres environnementaux sera étudiée par des approches corrélatives et expérimentales
(ii) d’évaluer les conséquences de l’invasion sur le fonctionnement des écosystèmes, tant au niveau des paramètres abiotiques que de la compétition interspécifique au sein des fourmis
(iii) de développer un modèle intégré prédictif et spatialement explicite visant à anticiper la dynamique d’invasion dans les années à venir.
Mots-clés :
Espèces invasives, fourmis, complexe Tapinoma nigerrimum, effet de l'urbanisation, territoire du « Grand Montpellier », causes et conséquences de l’invasion, cartographie.
Publications :
- Ribardière A., Centanni J., Dano A, Coudret J., Daguin-Thiébaut C., Houbin C., Kerdoncuff E., Jambut S., Cordaux R., Broquet T. (2018) Female-biased sex ratios unrelated to Wolbachia infection in European species of the Jaera albifrons complex (marine isopods). Journal of Experimental Marine Biology and Ecology 509: 91-98. https://doi.org/10.1016/j.jembe.2018.09.002