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Mon bureau se trouve sur le campus de l'Université Paul-Valéry (route de Mende) dans le bâtiment J au premier étage.
Mes recherches portent sur l’effet des activités anthropique sur le fonctionnement des sols méditerranéens. Je m’intéresse tout particulièrement aux effets des activités agricoles à la fois actuelles et passées (jusqu’à plus de 60 ans après un changement d’usage) sur les propriétés physico-chimiques et biologiques des sols en mobilisant différentes disciplines telles que l’écologie des communautés de la faune du sol, la microbiologie, la biochimie et la chimie analytique.
Mes travaux actuels visent à identifier des pratiques agricoles durables et à mieux comprendre le lien entre les réponses des communautés et le fonctionnement de l'écosystème.
Mots clés : sciences du sol, écologie des communautés, agro-systèmes méditerranéen, écologie fonctionnelle
Je suis actuellement en post-doctorat sur le projet TroFIC, financé par les défis clés Octaave de la région Occitanie.
Alors qu'une intensification des pratiques agricoles est observée depuis le début du XIXe siècle, de nombreuses études mettent en évidence des effets négatifs considérables de l’agriculture sur le fonctionnement des sols entraînant une perte significative des nutriments et des matières organiques, ainsi qu'un déclin de la biodiversité associée à ces écosystèmes. La région méditerranéenne est connue pour être un hot-spot de biodiversité, mais c'est aussi l'une des zones soumises à un changement climatique majeur (augmentation de la fréquence des épisodes de chaleur extrême, épuisement des ressources en eau). Pour faire face à la crise climatique actuelle, il est donc nécessaire de définir des itinéraires techniques qui augmenteront la résistance et la résilience des systèmes de culture aux stress biotiques et abiotiques, tout en préservant à la fois la productivité des systèmes et la biodiversité des sols méditerranéens.
Le projet TROFIC a pour but de comprendre (i) comment les communautés de la faune du sol répondent à différentes pratiques agricoles (ii) comment ces pratiques influencent les liens biodiversité-fonctions. La réponse des communautés édaphiques aux pratiques agricoles sera évaluée par une analyse multi-taxon des arthropodes (araignées, carabes, fourmis et collemboles) basée sur l'utilisation de traits fonctionnels. Cette approche fonctionnelle permettra de transcender les différences de pools d’espèces liés au contexte biogéographique entre les sites d’étude et d'identifier plus facilement les processus impliqués dans la réponse des organismes à leur environnement (ex. prédation, dispersion).
Voir Google Scholar
Recherches
Je travaille sur l'analyse statistique d'effet du paysage, de climat et/ou de pratiques locales sur l'utilisation des pesticides et la biodiversité.
https://scholar.google.com/citations?user=lf83mkIAAAAJ&hl=fr
Enseignements
Ma mission d'enseignement s'effectue majoritairement autour des biostatistiques ainsi que de l'écologie à l'université de Montpellier pour des niveaux allant de Licence 1 à Master 1.
Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Post-doctoral research fellow at University of Montpellier, CEFE-CNRS, Montpellier and Station d'Ecologie Théorique et Experimentale (SETE, Moulis)
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Vers mon site personnel : https://sites.google.com/view/coraliecalvet/home
Google Scholar : https://scholar.google.fr/citations?user=XNM--OIAAAAJ&hl=fr&oi=ao
Evaluation et accompagnement des politiques publiques, durabilité des agro-systèmes, analyse des dynamiques territoriales en contexte de changements globaux
Je développe un projet de recherche qui s’intéresse à l’analyse de l’efficacité des outils des politiques publiques pour la conservation de la biodiversité. Agronome de formation puis diplômée d’un doctorat en sciences économiques, je m’intéresse particulièrement aux acteurs et aux institutions impliqués dans les organisations en charge de la conservation de la biodiversité en cherchant à mieux comprendre et décrire leurs rôles et les déterminants de leurs motivations (critères de décisions, incitations, stratégies d’acteurs), ainsi que leurs effets sur les objectifs de conservation de la biodiversité. Mes principaux objets d’étude sont la compensation écologique et les paiements pour services environnementaux que j’étudie à différentes échelles spatio-temporelles et dans différents contextes institutionnels (Europe et Amérique du Nord).
Les changements globaux, la limitation des ressources naturelles, le renforcement des contraintes et des conflits liés à des proximités spatiales et d’usages du territoire de plus en plus fortes, nous invitent à penser, et à repenser, la multifonctionnalité des territoires notamment au travers de l’agriculture. Dans ce cadre, je m’intéresse également au rôle des systèmes agricoles en posant la question de comment penser et accompagner les politiques de transitions des agro-systèmes à l’échelle des territoires en contexte de changements globaux. Mes recherches s’inscrivent à la croisée entre les cadres théoriques de l’économie néo-institutionnelle et de l’économie écologique, mais je développe autant que possible une recherche interdisciplinaire, en mobilisant principalement l’écologie et la géographie afin d’appréhender au mieux la complexité des enjeux autour de mes objets d’étude.
Je développe une recherche avec une finalité à la fois théorique et appliquée avec la volonté d’avoir un ancrage territorial de mes travaux qui se matérialise par de nombreuses collaborations et intégrations au sein de nombreux réseaux d’acteurs du territoire.
Doctorant
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Adresse personnelle : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
06.30.67.52.71
Bat. J, Campus route de Mende
Université Paul-Valéry Montpellier 3
Résumé
Mon projet de thèse, co-construit avec Pierre Jay-Robert, vise à mieux comprendre les interactions entre pratiques pastorales, peuplements de coléoptères coprophages et fonctionnement des écosystèmes pâturés. En Europe, les bousiers sont étroitement liés aux herbivores domestiques, qui fournissent dans les milieux ouverts les excréments dans lesquels ces insectes se nourrissent et se reproduisent. De fait, les bousiers sont particulièrement sensibles aux changements de pratiques (abandon du pastoralisme dans certaines régions, intensification de l’élevage dans d’autres). A l’échelle d’un alpage ou d’un parcours, le mode de conduite du troupeau est un facteur déterminant de la structure du milieu. Jusqu’ici, peu d’études se concentrent sur l’impact des pratiques de pâturage à cette échelle. C’est précisément l’objet de cette thèse, déclinée en deux volets principaux, prenant les coléoptères coprophages comme modèle biologique.
Le premier volet s’attache à comprendre quels sont les déterminismes locaux qui structurent les communautés de bousiers, et parmi ceux-ci l’intensité du pâturage à l’échelle de la parcelle. Ce volet s’articule en deux questions principales :
- Quel est l’impact de l’intensité du pâturage sur la structure et la composition (taxonomique) des communautés de coléoptères coprophages ?
- Quelle pression de sélection l’intensité du pâturage exerce-t-elle sur la structure fonctionnelle des communautés de coléoptères coprophages ? En caractérisant les espèces par un certain nombre de traits, cette seconde question vise à mettre en évidence les mécanismes écologiques et biologiques par lesquels les bousiers persistent sous différents niveaux de pression du pâturage.
Par leur mode de vie, les bousiers participent activement à la dégradation et au recyclage des excréments. Selon leurs traits, les différentes espèces d’un peuplement ne participent pas de la même façon à ces fonctions. Le second volet de ma thèse s’attache donc à évaluer : quelles sont les conséquences de l’intensité du pâturage sur les services écosystémiques fournis par les bousiers ?
En partenariat avec la Réserve Naturelle Nationale des Coussouls de Crau, le Parc National des Cévennes et le Parc National de la Vanoise, nous explorons ces questions dans trois zones très contrastées d’un point de vue bioclimatique. Ce travail se situe à l’interface entre une écologie fondamentale et appliquée, et vise à fournir des éléments pertinents pour la gestion des habitats pastoraux (ex. indicateurs).
Mots clés
Bousiers, Pastoralisme, Traits, Communautés, Conservation, Indicateurs
Publications (revues à comité de lecture)
- Perrin, W., Jay-Robert, P., Buatois, B., Tatin, T., 2019. A Comparative Analysis of Dung Beetle Assemblages (Coleoptera: Scarabaeidae: Scarabaeinae, Aphodiinae) Attracted to Sheep and Little Bustard Excrement in Southern France. The Coleopterists Bulletin 73(1), 1-8.
Articles de vulgarisation
- Perrin, W., 2018. Nemesia caementaria, une petite mygale bien de chez nous ! Insectes 191(4), 11-14.
- Jay-Robert, P., Leandro, C., Perrin, W., 2017. Les Scarabées, de Sacrés Coléoptères. Egypte Afrique & Orient 85, 3-10.
Rapports d’étude
- Perrin, W., Jay-Robert, P., 2019. Influence de la pression de pâturage sur les peuplements de coléoptères coprophages et conséquences sur le recyclage de la matière fécale. Université Paul-Valéry Montpellier 3, 47 p.
- Sonneville, H., Jay-Robert, P., Perrin, W., Fonderflick, J., 2017. Synthèse des connaissances concernant les coléoptères coprophages sur le territoire du Parc national des Cévennes. Stratégie scientifique 2014-2029 Volet biodiversité, Parc National des Cévennes, 82 p.
Posters
- Perrin, W., Tatin, L., Grosset, G.N., Jay-Robert, P., 2018. Intensité du pâturage ovin et coléoptères coprophages : quelles interactions ? Journée annuelle de l’UMT Pasto, 25/01/2018, Montpellier SupAgro, Montpellier (France).
Communications orales
- Perrin, W. (communicant), Vergnes, A., Borcard, D., Moretti, M., Jay-Robert, P., 2018. Influence of grazing intensity on dung beetle species assemblages in distinct bioclimatic contexts. International Conference on Ecological Sciences - Sfécologie2018, 23/10/2018, Centre des Congrès de Rennes Métropole, Rennes (France).
- Perrin, W. (communicant), Vergnes, A., Jay-Robert, P., 2018. Effets de la pression de pâturage sur les peuplements de coléoptères coprophages. 9ème Conférences Internationales Francophones d’Entomologie (CIFE), 03/07/2018, Montpellier SupAgro, Montpellier (France).
-Perrin, W. (communicant), Tatin, L., Grosset, G.N., Jay-Robert, P., 2018. Intensité du pâturage ovin et coléoptères coprophages : quelles interactions ? Journée annuelle de l’UMT Pasto, 25/01/2018, Montpellier SupAgro, Montpellier (France).
- Perrin, W. (communicant), Fonderflick, J., Tatin, L., Sonneville, H., Coq, S., Jay-Robert, P., 2017. Effets d’un filtre local sur la structure des peuplements de bousiers en contextes régionaux distincts. Journées Traits Ecologiques et Biologiques des organIsmes des Sols (TEBIS) VI, 03/10/2017, Université de Lorraine, Metz (France).
Post-doctorante
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+33 (0)4 67 14 24 61
Bat. J, Campus route de Mende
Université Paul Valéry – Montpellier 3
https://www.researchgate.net/profile/Camila_Leandro
Résumé :
Face au déclin de la biodiversité, nous devons nous armer d'outils et de méthodes pour étudier les communautés biologiques et sensibiliser le grand public, dont les décideurs. Ceci est d'autant plus vrai pour des groupes qui sont relativement peu connus et qui sont jugés comme "ordinaires". C'est le cas des insectes. Mes travaux portent donc sur les leviers techniques (nouvelles méthodes de détection, des modèles fiables de distribution à grande échelle), mais aussi sociétaux (humanités environnementales, outils de protection) qui mènent les acteurs à utiliser ces outils techniques et à pousser à la conservation des insectes. Pour cela, je m'appuie sur l'exemple des Coléoptères coprophages à l'échelle de la France.
Mots-clés :
Conservation - Entomologie - Scarabaeoidea - ADNe - Species Distribution Models - Parcipatory Action Research
Projets actuels & Partenaires :
Détection de l’entomofaune pastorale via des outils d’ADNe (2019-2021)
En partenariat avec l’Agence Française de la Biodiversité, cinq parcs nationaux (PNM, PNE, PNV, PNC et PNP) et des entomologistes spécialistes, je travaille sur le développement d’outils d’inventaire de l’entomofaune pastorale (Scarabaeoidea, Carabidae, Staphylinidae (INSECTA) et Lycosidae (ARACHNIDA)) qui s’appuient sur les méthodes dites “ADN environnementale” ou “eDNA”.
Ce travail consiste à (1) établir une base de référence moléculaire pour les taxons ciblés (séquençage des marqueur 16S), à (2) réaliser de tests sur le terrain sur l’attractivité et efficacité du dispositif et (3) à transférer les méthodes aux opérateurs de terrain. Chaque étape est validé par un comité pilotage, compose de chercheurs et de gestionnaires d’espaces naturels représentant chacun des parcs partenaires.
ScaraB'Obs : Étude & Conservation des Scarabaeoidea Laparosticti de France (en cours)
ScaraB'Obs est un projet de recherche conduit par l’équipe Écologie des Systèmes Anthropisés du CEFE (UPVM3 - CEFE) et en partenariat avec des agents de Conservatoires d'Espaces Naturels, Parcs Naturels et associations entomologiques. Il vise à lever les verrous scientifiques et sociétaux qui actuellement nous empêchent de préserver efficacement la biodiversité ordinaire et d’en évaluer objectivement l’état de conservation. Son principal objectif : de créer un observatoire dynamique sur la faune coprophage de France.
Mais pourquoi protéger les insectes et particulièrement les bousiers ? Regardez le film «Hervé le bousier» pour comprendre ! Pour en savoir plus, allez sur www.scarab-obs.fr
Résumé de Thèse (soutenue en 2018) :
"Conservation de la biodiversité ordinaire : enjeux scientifiques & sociétaux"
"Challenges for the conservation of ordinary biodiversity: scientific & social stakes"
En regardant de près les outils juridiques et autres leviers, pour la conservation de la biodiversité, il semblerait que les invertébrés, et notamment les insectes, soient minoritaires ou absents. Ce constat est d’autant plus paradoxal lorsque l’on sait que 2/3 de la diversité biologique est composée par des insectes. Comment cette diversité essentielle pour le fonctionnement des écosystèmes se retrouve-t-elle dans l’angle mort de la conservation ?
La première réponse avancée est le manque d’outils techniques pour étudier ces organismes petits et relativement insaisissables. La rencontre avec les nouvelles méthodes techniques pour la détection et l’étude des insectes est plus que jamais nécessaire. En effet, ces leviers permettront de faciliter l’étude de ces organismes, d’augmenter les connaissances et ainsi de développer une conservation plus adéquate. Nous évoquerons deux approches en particulier : la détection avec des outils moléculaires et l’utilisation de modèles statistiques pour l’exploration de la distribution potentielle des espèces.
Mais les connaissances sont également fondées sur la demande sociétale. Et les connaissances alimentent elles-mêmes les outils de protection et de conservation de la biodiversité. À l’échelle des invertébrés, des disparités existent, privilégiant les « grands papillons bleus » aux « petits diptères marrons ». De fait, l’enjeu le plus important pour déverrouiller la conservation des insectes réside dans l’humain et la perception qu’il a de cette biodiversité. À travers une approche de psychologie de la conservation, nous sonderons la perception du grand public sur les insectes. De même, avec une approche de recherche-action-participative, nous tenterons d’engager divers acteurs vers la conservation d’un groupe d’insectes ordinaires : les coléoptères coprophages. Notre volonté est de proposer des moyens pour sensibiliser, éduquer et engager la société dans cet enjeu majeur qu’est la conservation de l’entomofaune.
Mots clés : Conservation des insectes ; Coléoptères coprophages ; perception ; ADN environnemental ; modèles de processus de points ; recherche-action
Directeur de thèse : Pierre Jay-Robert (CEFE – UPVM3)
ED 60 – contrat 2015-2018