
Doctorant
CEFE UMR5175
Campus du CNRS
1919, route de Mende
F-34293 Montpellier cedex 5
France
Courriel :
2e Etage Aile C bureau 205
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Sujet de doctorat: Pour une intégration de l’écologie et des traits fonctionnels des abeilles sauvages dans la transition écologique de l’agriculture.
Directeur : Bertrand Schatz (CEFE), Benoît Geslin (ECOBIO, Rennes)
Mots-clés : abeilles, traits fonctionnels, agriculture, base de données
C'est par la voie de la botanique que j'ai ouvert la porte de la pollinisation et de certains de ses principaux protagonistes : les abeilles sauvages. Après un passage au CEFE en 2020 pendant lequel j'ai travaillé sur les abeilles et les syrphes du département de l'Hérault, je réintègre le laboratoire en 2024 pour travailler sur les traits des abeilles dans l'agriculture.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, nous manquons aujourd'hui de deux outils majeurs pour l'étude des pollinisateurs dans l'agriculture : d'informations détaillées concernant les caractéristiques morphologiques, comportementales et écologiques des abeilles françaises (traits), et d'une liste exhaustive des espèces de pollinisateurs des cultures. Mon travail vise à combler autant que se peut ces gaps :
1) en édifiant une base de données sur les traits des abeilles en France. Cette base, nommée BeeFunc, est le fruit d'une étroite collaboration entre l'expert David Genoud, l'association Arthropologia et l'équipe de TaxRef de l'Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN),
2) en dressant une seconde base de données, laquelle référencerait les espèces de pollinisateurs rencontrées dans les cultures en France. Autrement dit : qui pollinise quoi ?
3) en dressant une description détaillée des abeilles dans l'agriculture en France aujourd'hui, à partir des deux outils précédents,
4) et enfin en recueillant des informations liées à l'emploi de pesticides dans les cultures ,pour décrire les groupes d'abeilles les plus exposés, et pour établir une cartographie des risques pour les pollinisateurs dus à l'utilisation de produits phytosanitaires.
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Doctorante CEFE UMR5175 Campus du CNRS
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Sujet de thèse:
Influence des levures fissipares sur la santé et les choix floraux des abeilles.
Mots-clés :
Organisme biologique : Levures fissipares, Pollinisateurs, Interactions tripartites, Choix floraux, Résilience
Les levures fissipares (Schizosaccharomyces spp.) sont un genre de levure dont sept espèces ont été décrites (Brysch‐Herzberg et al., 2024). Une de leur principale caractéristique est leur mode de division cellulaire, formant deux cellules-filles symétriques contrairement aux levures bourgeonnantes (e.g. Saccharomyces cerevisiae). Entre autres, cette particularité a contribué à ce que l’espèce S. pombe devienne l'un des modèles d’étude eucaryotes les plus importants de biologie cellulaire (Fantes et al., 2016). Pourtant, Schizosaccharomyces reste un genre dont la diversité est peu explorée, et dont l’écologie est encore largement méconnue. Récemment, il a été trouvé que les niches écologiques principales de certaines de ces espèces sont le miel et le pain de pollen d’abeilles solitaires (Brysch‐Herzberg et al., 2022). Des résultats préliminaires suggèrent même une attraction de Bombus terrestris pour certaines levures.
Ma thèse vise à explorer et caractériser les interactions biologiques possibles entre les abeilles et ces levures fissipares. Pour cela, des mesures sur le succès reproducteur, l’immunité et le choix comportementaux des abeilles seront relevés lors de bio-essais effectués en conditions contrôlées, d’analyses électrophysiologiques ainsi que des tests comportementaux en olfactomètre.
Les résultats obtenus pourraient approfondir nos connaissances sur l’écologie et les interactions interspécifiques du genre Schizosaccharomyces, améliorant ainsi l’interprétation des expériences menées sur l’organisme modèle S. pombe et élargissant son champ de recherche (Shraim et al., 2021). En outre, la mise en évidence d’une relation symbiotique ou parasitaire pourrait révéler un levier d’action supplémentaire afin d’améliorer la résilience des abeilles face aux facteurs de stress environnementaux auxquels elles sont de plus en plus exposées.
L’encadrement est effectué par Maryse Vanderplanck (Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive) ainsi que Dominique Helmlinger (Centre de Recherche en Biologie cellulaire de Montpellier).
Nom & Titre
Affectation
Courte présentation
en français
Short intro
in English
CEFE - Campus du CNRS
1919, route de Mende
34293 Montpellier cedex 5
Tél : +33/0 X XX XX XX XX - Email
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Doctorant CEFE UMR5175 Campus du CNRS Tél : +33 (0) 4 67 61 32 62 Courriel: ORCID : 0009-0001-5098-8374 bureau 2-C-218 |
Mots-clés :
Organisme biologique :
Milieu : méditerranéen
Discipline : biologie de la conservation
Technique :
Thématique :
Mes premières investigations se sont concentrées sur les abeilles mélipones, explorant leur écologie et la pratique de la méliponiculture en Australie. Au cours d'un stage, j'ai contribué à l'identification des composés chimiques attractifs de mâles et émis par les reines avant la reproduction, ainsi qu'à l'amélioration des conditions d'hivernage des colonies en Nouvelle-Galles du Sud.
Par la suite, j'ai étudié la chasse et la consommation de larves de guêpes et de longicornes sur l'île de La Réunion. Ce projet porte sur les savoirs et pratiques ethnobiologiques associés aux insectes, ainsi que sur la place historique et culturelle de la consommation d'insectes au sein de la société réunionnaise.
Enfin, mes travaux se sont orientés vers la protection de l'ensemble des pollinisateurs, qu'ils soient domestiques ou sauvages, au sein des espaces naturels protégés en France. C'est ce dernier projet qui a donné lieu à la thèse suivante.
Directeur de thèse : Bertrand SCHATZ
Encadré par : Lise ROPARS (MNHN, Paris) et Elise DEMEULENAERE (EHESS, Paris)
Sujet : Appropriation de la protection des pollinisateurs par les espaces naturels protégés : pluralité d'acteurs, de connaissances et d'enjeux
Bien que la littérature scientifique en écologie et en sciences sociales traitant de la pollinisation et des abeilles pollinisatrices s'étende, elle demeure principalement axée sur l'abeille mellifère. Les abeilles sauvages, quant à elles, restent largement méconnues du grand public et des gestionnaires de la conservation. Les objectifs de cette thèse sont les suivants :
Kerdoncuff, G., Fois, M., Thompson, JD., Schatz, B. (2025). Blossoming Perspectives: Quantifying and Mapping Flora for Biodiversity and Conservation. In: Cilia, G., Ranalli, R., Zavatta, L., Flaminio, S. (eds) Hidden and Wild: An Integrated Study of European Wild Bees. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-031-76742-5_8
Kerdoncuff, G., Schatz, B., Ranalli, R., Thompson, JD., (2025). Morphological Traits of Entomophilous Flora.. In: Cilia, G., Ranalli, R., Zavatta, L., Flaminio, S. (eds) Hidden and Wild: An Integrated Study of European Wild Bees. Springer, Cham. https://doi.org/10.1007/978-3-031-76742-5_14
Kerdoncuff G, Ropars L, Geslin B, Schatz B. (2024). Insight into pollinator conservation initiatives within French protected areas.areas. Regional Environmental Change 24:167
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