Substances Naturelles et Médiations Chimiques

Pierrette LOKANGA-TCHIYAMBA

Doctorante de l’Université Marien NGOUABI,
Brazzaville (Congo)

Laboratoire de Botanique, Phytochimie et Mycologie
Faculté de Pharmacie
BP 14491
15 av. Charles-Flahault
F-34093 Montpellier cedex 5

Tél : +33/0 4 67 54 80 83
Fax : +33/0 4 67 54 80 37

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Mots-clés : Organisme biologique :   Plantes - Milieu : Afrique tropicale  - Discipline :   Biologie intégrative -    Technique :  Chromatographie, Tests biologiques -
Thématique : Ethnobotanique  - Autres mots clés : Biodiversité végétale, Activités biologiques

Sujet de thèse (2004-2007) : Caractérisation chimique et effet sur Anopheles gambiae de quelques huiles essentielles de plantes insecticides et insectifuges.

- Doctorat de l’Université Marien NGOUABI, Brazzaville (Congo).
- Direction : Pr. J.M. Maurille (Doyen, Faculté des Sciences, Brazzaville).
- Encadrement : Pr. S. Rapior (Université Montpellier 1, UMR 5175 CEFE).

Le paludisme compte parmi les principales causes de morbidité et de mortalité par maladie infectieuse. Il constitue un véritable problème de santé publique en Afrique où son éradication devient de plus en plus difficile à cause des apparitions de résistance des anophèles aux insecticides courants.

Anopheles gambiae sensu lato constitue le vecteur majeur du paludisme au Congo où les enfants de moins de cinq ans sont les plus vulnérables. Pour lutter contre ces insectes, divers moyens sont employés. Les huiles essentielles, extraits volatils obtenus des plantes aromatiques, font l’objet de plusieurs essais. Cette alternative, qui n’a pas été profondément exploitée, ouvre pourtant un champ de recherches et des potentialités de valorisation scientifique, industrielle et économique des ressources végétales, compte tenu de la diversité de la flore congolaise et de l’existence des plantes réputées insecticides et insectifuges.

Les objectifs du Doctorat sont :

  •   Inventorier les plantes présumées insecticides et insectifuges par les populations congolaises.
  •   Identifier les constituants chimiques des huiles essentielles des plantes retenues.
  •   Evaluer la sensibilité de Anopheles gambiae s.l. vis-à-vis de ces huiles essentielles.

Ce doctorat s’inscrit dans le cadre de la recherche de nouvelles méthodes de lutte contre les insectes vecteurs de maladies, notamment Anopheles gambiae, et de nouvelles molécules insecticides et insectifuges, dont les résultats peuvent être valorisés au niveau local ou industriel.