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Suivi des communautés d'amphibiens en Languedoc Roussillon |
Le suivi des communautés d'amphibiens du Languedoc Roussillon a été mis en place grâce à la participation de nombreux partenaires variés. Laboratoires, associations, conservatoires... permettent de couvrir une large échelle et un grand nombre d’habitats différents. De plus, leur implication dans le projet permet une homogénéisation des pratiques et une standardisation du protocole à l’échelle régionale.
De plus, cette variété d’organismes apporte une richesse supplémentaire en termes de pratiques de terrain. Ce projet commun permet de souligner la pertinence d’une solidarité écologique entre les différents acteurs impliqués dans la conservation de la biodiversité, et de faire entendre la voix associative au sein des processus de décision pour l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques de conservation.
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CENTRE D'ECOLOGIE FONCTIONNELLE ET EVOLUTIVE (CNRS CEFE UMR 5175, Montpellier, France)
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OSU OREME (Université Montpellier 2, Montpellier, France)
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ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES (EPHE, Montpellier, France)
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CONSERVATOIRE DES ESPACES NATURELS DU LANGUEDOC ROUSSILLON (CEN LR, Montpellier, France)
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BIOTOPE (Bureau d'étude Biotope, Mèze, France)
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LES ECOLOGISTES DE L'EUZIERE (Association des Ecologistes de l'Euzière, Domaine de Restinclières, Prades-le-Lez, France) |
Site actualisé le 24 Juillet 2013
Réalisation du site : Sylvain Drilholle, Cyril Bernard
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Suivi des communautés d'amphibiens en Languedoc Roussillon |
La sélection des sites a été ralisée de manière à couvrir différents types d'habitats et donc différentes espèces. Ainsi, on peut à la fois trouver des mres du cordon littoral, des sitens en plaine agricole, en basse garrigue (causse), en milieu urbain ou en garrigue haute (chênaie). Ces différents habitats permettront d'étudier les communautés d'amphibiens selon divers paramètres (anthropisation, latitude, altitude, végétation, etc.).
Vous trouverez ci-dessous, en fichiers téléchargeables :
un document au format .kml (fichier Google Earth) qui reprend la carte en ligne : carte amphi' languedoc
Site actualisé le 24 Juillet 2013
Réalisation du site : Sylvain Drilholle, Cyril Bernard
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Suivi des communautés d'amphibiens en Languedoc Roussillon |
Nous vous présentons ici les espèces autochtones et acclimatées qui constituent les communautés d'amphibiens du Languedoc-Roussillon.
La classe des Amphibiens (Amphibia) est divisée en 3 ordres :
Urodèles |
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Salamandre tachetée |
Nom latin : Salamandra salamandra Sous-espèce : terrestris, reconnaissable par des taches dorsales alignées selon 2 ou 4 bandes longitudinales fragmentées. Habitat : eau fraîche peu ou pas stagnante, couvert arboré, à moyenne altitude. Phénologie : - A l'état adulte : actives toute l'année notamment en périodes humides (pics d'activité au printemps et à l'automne lors des migrations). - A l'état larvaire : actives au printemps (Avril-Mai), plus discrètes pendant la période estivale. |
Urodèles |
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Eurpocte des Pyrénées |
Nom latin : Calotriton asper Identification : peau très râpeuse et large bande vertébrale jaune chez les juvéniles. Contrairement à l'espèce C. arnoldi (Catalgone) qui présente une peau granuleuse et, chez les juvéniles, une coloration uniformément brune ou composée de taches jaunes disjointes alignées longitudinalement sur les côtés du dos avec une faible ligne vertébrale rougeâtre. Habitat : cours d'eau de montagne ou hypogée. Phénologie : - A l'état adulte : actives toute l'année à basse altitude (pics d'activité au printemps et à l'automne). Au dessus de 1000m, reproduction estivale. A basse altitude, reproduction au printemps et à l'automne. - A l'état larvaire : 1 à 3 ans en milieu aquatique. |
Urodèles |
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Triton marbré |
Nom latin : Triturus marmoratus Identification : face dorsale noirâtre réhaussée de larges marbrures vert-jaune à vert vif, et une face ventrale noirâtre parsemée de petits points blancs. Ligne vertébrale rouge vif chez les juvéniles et atténuée chez les femelles. Parure nuptiale sous forme d'une grande crête dorsale rectiligne, blanchâtre barrée de sombre, chez le mâle. Habitat : point d'eau calme peu profond plus ou moins garni de végétation (mare, puit, bassin...) dont l'assec survient généralement tard. Phénologie : - A l'état adulte : état aquatique en automne pour la reproduction (Octobre-Novembre) jusqu'à la fin du printemps (Mai-Juin). - A l'état larvaire : état aquatique de l'éclosion au printemps jusqu'à la métamorphose (juin-septembre). |
Urodèles |
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Triton crêté |
Nom latin : Triturus cristatus Identification : coloration générale gris foncé à gris-brun parsemée de taches noires plus ou moins visibles. Flancs parsemés de granulations blanches plus denses dans la partie inférieure. Partie ventrale orange vif avec des tâches noires parfois confluentes se prolongeant sous la queue chez les femelles et juvéniles. Parure nuptiale sous forme d'une grande crête dorsale dentelée chez les mâles et ligne vertébrale jaunâtre chez les femelles et juvéniles. Habitat : ubiquiste, grandes mares profondes aux eaux claires et riches en végétation Phénologie : - A l'état adulte : mise à l'eau début novembre (pic hivernal de décembre à février) jusqu'en juillet-août. Cette période dépend beaucoup de la pluviométrie. - A l'état larvaire : éclosion en Janvier jusqu'à la métamorphose début Juin. |
Urodèles |
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Triton alpestre |
Nom latin : Ichthyosaura alpestris (Triturus alpestris) Sous-espèce : alpestris reconnaissable par une coloration ventrale uniforme orange vif, jaune d'or ou mandarine contrairement à I. apuanus présentant une gorge densément ponctuée tâches noires cerclées de blanc. Habitat : eau fraîche peu ou pas stagnante, couvert arboré, à moyenne altitude. Phénologie : - A l'état adulte : actives toute l'année notamment en périodes humides (pics d'activité au printemps et à l'automne lors des migrations). - A l'état larvaire : actives au printemps (Avril-Mai), plus discrètes pendant la période estivale. |
Urodèles |
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Triton palmé |
Nom latin : Lissotriton helveticus (Triturus helveticus) Identification : Triton de petite taille globalement uniformément coloré, du brun noir au beige orangé. Face ventrale blanchâtre virant du jaune à l'orangé et parsemée de petits points sombres. Chez les mâles, parure nuptiale sous forme de palmures triangulaires noires aux orteils et d'un prolongement de la queue par un filament blanc. Habitat : ubiquiste, mares profondes aux sols artificialisés (lavognes) avec un important couvert végétal, en zone forestière. Phénologie : - A l'état adulte : mise à l'eau de Novembre jusqu'au début de l'été (Juin-Juillet). - A l'état larvaire : depuis la ponte de mi-Janvier à fin Avril jusqu'à la métamorphose (Juin à Août). |
Anoures |
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Alytes accoucheur |
Nom latin : Alytes obstetricans Sous-espèce : obstetricans reconnaissable à son dos fortement verruqueux et à sa teinte dorsale uniformément grise, brun-gris ou gris-bleuâtre. En Languedoc-Roussillon, la sous espèce à Alytes i. almogavarii est présente uniquement dans les Pyrénées orientales et présente une allure plus élancée, une peau quasi lisse ainsi qu'une une coloration dorsale allant du beige-jaunâtre, au gris clair ou au brun clair, réhaussée de tâches très contrastées de teinte vert foncé à brun en passant par le gris verdâtre ou le noirâtre. Habitat : ubiquiste sauf zones clairement forestières et littorales. Phénologie : - A l'état adulte : Février à Août - A l'état larvaire : toute l'année, métamorphose de Juin à Septembre. |
Anoures |
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Discoglosse peint |
Nom latin : Discoglossus pictus Identification : Semblable à une grenouille, il présente une pupille en forme de coeur ou de goutte d'eau inversée. La tête est large et aplatie, généralement marquée d'une tâche claire triangulaire dont la base joint les yeux. Une autre tâche similaire se trouve souvent sur la face dorsale. Trois types de morphes se dégagent : unicolore (uniformément roux excepté la tâche claire), ligné (bandes claires sur les flancs ainsi qu'une vertébrale) et ocellé (taches dorsales circulaires sombres cerclées d'un liseré clair sur fond brun). Habitat : Ubiquiste, ruisseaux frais sous couvert forestier Phénologie : - A l'état adulte : Janvier à fin Juillet - A l'état larvaire : Février à Août |
Anoures |
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Pélobate cultripède |
Nom latin : Pelobates cultripes Identification : assez trapu, il se caractérise par des grands yeux proéminents munis d'une pupille fendue verticalement et un tubercule métatarsien constitué d'une lame cornée dure et tranchante, de couleur noire. Coloration généralement jaune verdâtre à brun fortement tachée de motifs bruns plus ou moins confluents. Habitat : sites ouverts et points d'eau profonds, il est favorable aux substrats sableux. Phénologie : - A l'état adulte : Mars à Juin puis de fin Août jusqu'à Décembre. Reproduction de Février à Avril ainsi qu'à l'automne (Septembre à Décembre). - A l'état larvaire : Avril à Juin. Métamorphose en période estivale (Juin-Juillet). |
Anoures |
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Pelodyte ponctué |
Nom latin : Pelodytes punctatus Identification : Semblable à une petite grenouille à peau verruqueuse, il présente une pupille fendue verticalement. Le museau est long et aplati. La face dorsale est souvent grise avec des taches ou mouchetures, de taille très variable, vertes, brunâtres, grises ou noirâtres . Une tache plus claire en forme de X apparaît parfois sur la face dorsale. Habitat : sites ouverts sur des plateaux calclaires, des plaines marneuses ou sablonneuses. Il affectionne les mares, marais et canaux. Phénologie : - A l'état adulte : Pics de présence au début du printemps (Janvier-Avril) et à l'automne (Octobre à mi-Décembre) lors des périodes de reproduction. - A l'état larvaire : Pontes et larves observées toute l'année excepté en Juin et Juillet. Le développement larvaire des pontes d'automne continue tout l'hiver pour une métamorphose au printemps. |
Anoures |
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Crapaud commun |
Nom latin : Bufo bufo Sous-espèce : spinosus seule sous-espèce présente en Languedoc-Roussillon se distingue de la sous-espèce bufo par sa taille plus importante, une peau plus verruqueuse, un iris teinté rouge vif et une couleur dorsale plus uniforme chez les mâles. Habitat : ubiquiste, à proximité d'un point d'eau pour la reproduction. Phénologie : - A l'état adulte : Toute l'année. - A l'état larvaire : Pontes de Janvier à Mai et têtards présents de Février à Juillet. |
Anoures |
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Crapaud calamite |
Nom latin : Bufo calamita Identification : Plus petit que le crapaud commun, il se caractérise par des glandes parotoïdes parallèles, un iris jaune clair à blanc verdâtre, une teinte brune verdâtre réhaussée de larges taches, une ligne vertébrale jaune clair, des verrues teintées de rougeâtre et par ses pattes courtes et trapues. Habitat : terrains sablonneux et peu boisés Phénologie : - A l'état adulte : fin Février à début Mai. - A l'état larvaire : Pontes de fin-Février à Juillet puis en Octobre. Têtards de Mars à Juin principalement. |
Anoures |
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Rainette méridionale |
Nom latin : Hyla meridionalis Identification : Peau fine, quasi lisse de couleur vert vif. La rainette méridionale présente une bride noire qui délimite les côtés de la tête et continue au niveau de l'insertion des pattes antérieures. La coloration peut varier lors des phases de reproduction (beige, brun, gris), d'hivernage (vert foncé, noirâtre) ou encore en cas d'anomalie génétique (bleu vif). Habitat : ubiquiste, elle s'insole pendant des heures sur les arbustes, roseaux, murs et autres parois rocheuses. Elle est favorable aux points d'eau stagnants (marais, roselières, mares, bassins...). Phénologie : - A l'état adulte : mi-Février à fin Mai. - A l'état larvaire : Pontes de mi-Mars à fin Mai. Têtards d'Avril à Juin principalement puis vient la métamorphose en Juin-Juillet. |
Anoures | Grenouille rousse |
Nom latin : Rana temporaria Identification : Grenouille brune trapue avec des pattes postérieures courtes, une peau visqueuse et un museau peu effilé et nettement busqué. Bourrelets dorsolatéraux qui se resserent légèrement sur la partie antérieure du corps. Face ventrale marbrée, brun sombre ou rougeâtre. Principale distinction avec la grenouille agile : un tubercule métatarsien haut et arrondi contrairement à celui de l'agile bas et triangulaire. Peau visqueuse et taches sombres disposées aléatoirement. Habitat : milieux plutôt forestiers frais et humides. Elle favorise les alpages d'altitude. Phénologie : - A l'état adulte : Reproduction dès la fonte des neiges pendant 15 jours. - A l'état larvaire : Emergence 3 semaines à 1 mois après la fonte des neiges jusqu'à la métamorphose (2-3 mois plus tard). |
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Anoures | Grenouille agile |
Nom latin : Rana dalmatina Identification : Grenouille brune élancée avec de longues cuisses, une peau non verruqueuse et fine et un museau effilé et long. Bourrelets dorso-latéraux parallèles d'où l'allure quadrangulaire de cette espèce. Ventre blanc et barres transversales sombres fines et régulières sur les pattes postérieures. Principale distinction avec la grenouille rousse : un tubercule métatarsien assez haut et arrondi contrairement à celui de la rousse petit, bas et triangulaire. Habitat : milieux plutôt forestiers frais et humides. Elle favorise les dépressions inondées, petits ruisseaux et mares pour se reproduire. Phénologie : - A l'état adulte : Reproduction en Mars principalement durant 2 semaines. - A l'état larvaire : Métamorphose 2 à 3 mois après la reproduction (Mai-Juin). |
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Anoures |
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Les Grenouilles vertes |
Nom latin : Pelophylax sp. Identification : coloration verte ou verdâtre avec des yeux très rapprochés sur le dessus de la tête, des palmures bien développées aux orteils et, chez les mâles, des sacs vocaux externes situés près des commissures des lèvres. Habitat : tout point d'eau permanent suffisamment accessible pour être colonisé (marais littoraux, fleuves, grands ruisseaux, petits cours d'eau, mares, bassin de décantation, etc.). Phénologie : - A l'état adulte : Présentes toute l'année notamment d'Avril à juin (reproduction). - A l'état larvaire : Pontes d'Avril à Juin et têtards dès Février (nés l'année précédente) au printemps. |
Site actualisé le 24 Juillet 2013 / Crédits photos : Philippe Géniez
Réalisation du site : Sylvain Drilholle, Cyril Bernard
Suivi des communautés d'amphibiens en Languedoc Roussillon |
Le protocole présenté ci-dessous est une adaptation du protocole national « POPAMPHIBIEN Communauté » mis en place par la Société Herpétologique de France (SHF) et diverses structures ayant été consultées pour sa validation. Les spécificités de la région méditerranéenne notamment en termes de climat et de cortèges d’amphibiens ont poussé à la mise en place d’une déclinaison qui tient compte de ces particularités.
Vous pourrez également trouver le protocole :
ainsi qu'une fiche terrain type sous format .xls à envoyer par email à Pierre-André CROCHET afin que les données soient agrégées à la base de données Amphi'Languedoc.
POPAMPHIBIEN COMMUNAUTE Méditerranée
Nom : Protocole de suivi des communautés d’amphibiens en région Méditerranéenne.
Objectif : Estimer et comprendre les évolutions de l'état de la batrachofaune méditerranéenne à partir de l’estimation de l’occurrence des communautés d’amphibiens dans les sites aquatiques.
Moyens à mobiliser : Choix d’aires comportant des sites aquatiques en milieu naturel, en milieux gérés et non gérés, personnels formés pour le recueil des données et éventuellement pour l’analyse des données.
Ce document rappelle les conditions générales de l’application de ce protocole. La phénologie de la reproduction des espèces détermine les dates d’application de ce protocole et doivent être définies en accord avec le coordinateur régional du POPAMPHIBIEN COMMUNAUTE.
1. Objectif opérationnel
Le principe général est de visiter les sites aquatiques d’une aire dont l’étendue est définie par la durée de la sortie sur le terrain. Les dates de prospection sont définies en fonction de la phénologie des espèces de la communauté. L’effort de prospection est mesuré pour chaque site (durée).
L’aire étudiée et les milieux aquatiques qui la composent sont clairement référencés afin de permettre un suivi à longs termes (plusieurs années). Le choix de l’aire et sa description (unité paysagère) se font la première année du suivi. Les variables intrinsèques (description des sites aquatiques) et extrinsèques (paysage environnant) et la liste des mesures (météorologie, etc.) sont fournies, et peuvent être, pour certaines mesurées, après le démarrage de l’application du protocole. En fonction du type de site (plan d’eau ou cours d’eau), un protocole différent est à suivre.
Toutes les informations nécessaires à la mise en place des protocoles seront actualisées et disponibles à l’adresse «www.lashf.fr». Les coordinateurs et les participants sont encouragés à s’y rendre régulièrement et à y faire partager leur expérience via le forum de discussion mis en place.
2. Mise en place du protocole
2.1. Choix de l'aire
Le choix des aires suivies est fait par les observateurs en fonction de critères de faisabilité (e.g. accès) et d’objectif (suivi de milieu, gestion possible de certains milieux plutôt que d’autres, etc.). Une aire doit être définie avec une certaine homogénéité paysagère.
Avec l’accumulation des aires suivies, une concertation avec les coordinateurs régionaux et nationaux permettra de détecter les manques possibles afin de se rapprocher le plus possible d’un plan d’échantillonnage stratifié à l’échelle nationale.
Un repérage est effectué de jour afin de localiser et numéroter les sites aquatiques présents (on s’assurera des possibilités physiques et réglementaires d’accès à ces sites) dans l’aire sélectionnée.
Dans le cas de plan d’eau, on définira en particulier pour chaque site s’il fera l’objet d’une prospection complète ou bien s’il nécessite un sous-échantillonnage (le choix de secteurs échantillonnés sur un grand plan d’eau par exemple). La sélection de ces secteurs appelées « placettes » doit se faire avant le démarrage des campagnes de terrain.
Dans le cas de cours d’eau, on définira un tronçon de taille variable en fonction de la géographie du site et des capacités d’effort de terrain. Par la suite, le tronçon est sous-échantillonné au minimum en 3 sections de 5m appelées « placettes » dans la suite du protocole. Elles sont distantes d’au moins 100m pour éviter les interactions entre chaque placette prospectée. Leur nombre et la taille du tronçon sont définis avant le début du suivi et cela pour toute la durée d’application du protocole.
Une estimation de la durée de la visite des sites (qui tient compte des méthodes de détection des espèces utilisées) est réalisée. La durée de la visite de (ou des) aire(s) sélectionnée(s) doit être raisonnable (e.g. < 4 heures au total pour une sortie en fonction de la difficulté du terrain).
Les aires sélectionnées sont géo-référencées, ainsi que toutes les placettes. Des sites aquatiques sont susceptibles d’apparaître ou de disparaître de l’aire sélectionnée. Les nouveaux sites seront inclus dans le protocole au fur et à mesure de leur apparition : on tiendra compte de ce phénomène dans le choix de la taille des aires étudiées, certaines unités paysagères pouvant évoluées très vite alors que d’autres peuvent être prédites comme relativement stables.
2.2. Description des aires
L’aire sélectionnée géo-référencée sera identifiée dans le géo-portail de l’IGN et nommée selon le lieu-dit situé ou commune à proximité (pour faciliter sa localisation). Une (ou des) photographie(s) de l’ambiance globale sera(ont) réalisé(es) en début de phase de végétation ou à la période la plus représentative pour la région considérée. Pour chaque site aquatique, une photographie panoramique sera réalisée systématiquement.
Des listes de variables extrinsèques et intrinsèques standards seront fournis pour la description de l’aire et de chaque site aquatique.
2.3. Recueil des données
Il est fortement conseillé aux observateurs de participer par équipe de deux pour des raisons d’efficacité et de sécurité. Une visite préliminaire (sans relevé d’amphibiens) de jour peut s’avérer nécessaire afin de vérifier l’emplacement des sites aquatiques, la délimitation des secteurs de prospections dans le cas des grands sites, les possibilités d’accès, etc. en début de chaque année de suivi.
Les données de comptage d’amphibiens récoltées sur le terrain à l’aide des moyens classiques (crayon papier et fiche de saisie papier).
2.3.1. Planning général
A titre indicatif, la période comprise entre le début Février et la fin Novembre semble la plus favorable pour détecter les différentes espèces de la communauté des amphibiens de la région méditerranéenne. Les plus précoces sortent dès les premières douceurs en fin d’hiver tandis que d’autres profitent des pluies automnales pour se reproduire.
2.3.2. Méthodes de prospection
L’analyse statistique des tendances se base sur l’occurrence des espèces dans les sites aquatiques, permettant d’utiliser les données de présence même si les méthodes de détection utilisées pour une espèce changent d’une date à une autre.
Pour les trois sessions, un point d’écoute est réalisé à proximité du site échantillonné.
- Les trois premières sessions proposent deux protocoles à choisir en fonction des possibilités d’autorisation et/ou de disponibilité pour des sorties nocturnes pour les personnels participants.
- La quatrième session optionnelle est réalisée de jour ou de nuit et de la même manière par l’ensemble des participants.
Les sessions de terrain se déroulent suivant les protocoles présentés ci-dessous.
2.3.2.1. Protocole plans d’eau
Ce protocole est conçu pour la prospection de tous les types de plans d’eau où les amphibiens sont susceptibles d’être présents : étangs, bassins de rétention, lavognes, mares permanentes, mares temporaires, marais, lacs… On évitera de réaliser ces prospections sur des sites d’une trop grande ampleur car l’effort de prospection sera insuffisant. Dans ce cas là, une méthode à l’ADN environnemental sera certainement plus judicieuse.
Première session (e.g. février-mars)
Cette session se réalise de jour ou de nuit selon les possibilités des participants. Le point d’écoute et le repérage visuel des pontes sont obligatoires. On pourra y adjoindre une pêche à l’épuisette opportuniste pour la détection de certaines espèces (e.g. larves de salamandres) à une période où les herbiers sont peu développés.
I. Faire un point d’écoute de 5’ à proximité du site aquatique (= 1 point d’échantillonnage). L’heure de début et de fin est notée.
Pour les grands plans d’eau, un point d’écoute par placette (= réplicats spatiaux des points d’échantillonnage) pourra être réalisé. On choisira une distance suffisante entre chaque placette, d’environ 100 m, pour éviter les doubles comptages. Si la taille du site ne le permet pas, c’est que ce plan d’eau ne justifie pas la mise en place de plus d’une placette.
II. Prospecter le site aquatique pour le repérage des pontes (toute autre observation d’amphibien est également notée si l’espèce est déterminée) de jour ou de nuit. Dans ce dernier cas, l’utilisation d’une lampe torche d’une puissance d’au moins 150 lumens est recommandée. L’heure de début et de fin de prospection est notée.
Pour les grands plans d’eau où plusieurs placettes sont échantillonnées, on choisira une portion de berge d’environ 50 m = 1 placette) pour réaliser la prospection visuelle. Noter le début et la fin de la prospection pour chaque placette.
III. Pêche facultative à l’épuisette.
Certaines espèces comme les Salamandres peuvent être détectées en début de saison par la présence de leurs larves. Nous recommandons de donner quelques coups d’épuisette dans des emplacements susceptibles de les abriter (végétation, berges). Il s’agit de captures opportunistes qui amèneront une information sur la présence-absence.
IV. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
Deuxième session (e.g. avril-mai)
Le protocole proposé tient compte des contraintes variables des partenaires et des conditions de terrain. Nous recommandons la réalisation d’une sortie nocturne pour cette deuxième session, ainsi que la prospection à vue quand les sites aquatiques le permettent.
Nous recommandons la pose de nasses quand la prospection à vue nocturne n’est pas possible ou efficace. Un protocole de pêche a l’épuisette est aussi proposé car efficace dans certaines conditions, mais à utiliser en limitant l’impact sur le milieu échantillonné. Quelques soit les techniques sélectionnées, le point d’écoute + une autre technique (repérage visuel ou nasses ou épuisette) sont obligatoires pour cette session.
A - Pour une session de nuit (après le coucher de soleil) :
A.I. Faire un point d’écoute de 5’ à proximité du site aquatique. L’heure de début et de fin est notée.
Voir I. pour les grands sites aquatiques.
v Si les sites prospectés permettent un repérage visuel des amphibiens
A.II. Prospecter le site aquatique pour repérer les amphibiens à l’aide d’une lampe torche (d’une puissance recommandée de l’ordre de 150 lumens). L’heure de début et de fin cette prospection est notée.
Voir II. pour les grands sites aquatiques.
A.III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
v Si les sites prospectés ne permettent pas un repérage visuel des amphibiens
A.II.a) Pêche à la nasse.
- Positionner en début de prospection trois nasses de type Ortmann ou des nasses de pêche dans le site aquatique. Chaque nasse est positionnée à une distance de la berge qui permet d’avoir sous celle-ci une colonne d’eau au moins équivalente à la hauteur de la nasse (si possible). On pose les nasses afin d’échantillonner si possible les principaux éléments du site aquatique (herbiers, berges en pente douce ou abruptes, etc.).
Pour les grands plans d’eau où plusieurs placettes sont échantillonnées, on placera trois nasses par placette (e.g. portion de berge).
- Relever les nasses de préférence le lendemain matin. Il est possible de poser les nasses pour une durée de pêche minimale de deux heures de nuit (heures de début et fin de pêche sont notées) afin de ne pas avoir à revenir sur le site le lendemain matin.
- Compter et identifier les amphibiens par nasse clairement répertoriée (la numérotation des nasses est recommandée).
ou bien
A.II.b) Pêche à l’aide d’une épuisette.
- Se positionner proche de la berge hors ou dans l’eau.
- Donner trois coups d’épuisette du large vers soi suivant trois directions rayonnantes. Cette pêche est réalisée dans trois emplacements (distants de plusieurs mètres) pour chaque site.
Pour les grands plans d’eau où plusieurs placettes sont échantillonnées, on réalisera trois pêches pour chaque placette (e.g. portion de berge).
- Compter et identifier les amphibiens.
A.III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
B - Pour une session pendant la journée :
B.I. Faire un point d’écoute de 5’ à proximité du site aquatique. L’heure de début et de fin est notée.
Voir I. pour les grands sites aquatiques.
v Si les sites prospectés permettent un repérage visuel des amphibiens
B.II. Prospecter le site aquatique pour repérer les amphibiens à vue. L’heure de début et de fin de prospection est notée.
Voir II. pour les grands sites aquatiques.
B.III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
v Si les sites prospectés ne permettent pas un repérage visuel des amphibiens
B.II.a) Pêche à la nasse.
- Positionner en début de prospection trois nasses de type Ortmann ou des nasses de pêche dans le site aquatique. Chaque nasse est positionnée à une distance de la berge qui permet d’avoir sous celle-ci une colonne d’eau au moins équivalente à la hauteur de la nasse (si possible). On pose les nasses afin d’échantillonner si possible les principaux éléments du site aquatique (herbiers, berges en pente douce ou abruptes, etc.).
Pour les grands plans d’eau où plusieurs placettes sont échantillonnées, on placera trois nasses par placette (e.g. portion de berge).
- Relever les nasses de préférence le lendemain matin. Il est possible de poser les nasses pour une durée de pêche minimale de trois heures de nuit (heures de début et fin de pêche sont notées) afin de ne pas avoir à revenir sur le site le lendemain matin.
- Compter et identifier les amphibiens par nasse clairement répertoriée (la numérotation des nasses est recommandée).
ou bien
B.II.b) Pêche à l’aide d’une épuisette.
- Se positionner proche de la berge hors ou dans l’eau.
- Donner trois coups d’épuisette du large vers soi suivant trois directions rayonnantes. Cette pêche est réalisée dans trois emplacements (distants de plusieurs mètres) du site échantillonné.
Pour les grands plans d’eau où plusieurs placettes sont échantillonnées, on réalisera trois pêches par placette (e.g. portion de berge).
- Compter et identifier les amphibiens.
B.III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
Troisième session de fin de saison (e.g. juin-juillet)
Cette session se réalise de jour ou de nuit selon les disponibilités des participants. Le point d’écoute et le repérage visuel des amphibiens sont obligatoires. On pourra y adjoindre la pêche opportuniste à l’épuisette pour l’identification des larves et des têtards.
I. Faire un point d’écoute de 5’ à proximité du site aquatique. L’heure de début et de fin sera notée.
Voir I. pour les grands sites aquatiques.
II. Prospecter le site aquatique pour repérer les amphibiens à vue de jour ou de nuit à l’aide d’une lampe torche (d’une puissance recommandée d’au moins 150 lumens). L’heure de début et de fin cette prospection est notée.
Voir II. pour les grands sites aquatiques.
Une pêche (facultative) à l’épuisette peut être recommandée pour la capture des larves et têtards repérées à vue, permettant leur détermination spécifique. On choisira des emplacements susceptibles d’abriter ces larves et têtards tout en respectant l’intégrité des herbiers. Il s’agit de captures opportunistes qui amèneront une information sur la présence-absence.
III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
Quatrième session optionnelle de début d’automne (e.g. septembre-octobre)
Cette session optionnelle se réalise de jour ou de nuit selon les possibilités des participants, le point d’écoute et le repérage visuel des amphibiens seront obligatoires. On pourra y adjoindre la pêche opportuniste à l’épuisette pour l’identification des larves et des têtards.
La session sera réalisée si cela est possible dans les sites où l’on trouve des espèces tardives.
I. Faire un point d’écoute de 5’ à proximité du site aquatique.
Voir I. pour les grands sites aquatiques.
II. Prospecter le site aquatique pour repérer les amphibiens à vue de jour ou de nuit à l’aide d’une lampe torche (d’une puissance recommandée d’au moins 150 lumens). L’heure de début et de fin cette prospection est notée.
Voir II pour les grands sites aquatiques.
Une pêche (facultative) à l’épuisette peut être recommandée pour la capture des larves et têtards repérées à vue, permettant leur détermination spécifique. On choisira des emplacements susceptibles d’abriter ces larves et têtards (berges, vasques, végétation) tout en respectant l’intégrité des herbiers. Il s’agit de captures opportunistes qui amèneront une information sur la présence-absence.
III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
2.3.2.2. Protocole cours d’eau :
Ce protocole est conçu pour la prospection de tous les types de cours d’eau où les amphibiens sont susceptibles d’être présents : roubines, ruisseaux, canaux, rivières permanentes ou temporaires, torrents, fleuves… On évitera de réaliser ces prospections sur des sites d’une trop grande largeur car l’effort de prospection sera insuffisant et le protocole inadapté.
Première session (e.g. février à mars)
Cette session se réalise de jour ou de nuit selon les possibilités des participants. Les points d’écoute et le repérage visuel des pontes sont obligatoires. On pourra y adjoindre une pêche à l’épuisette opportuniste pour la détection de certaines espèces (e.g. larves de salamandres et d’euproctes).
I. Faire 1 point d’écoute de 5’ au niveau de chaque placette (= 3 points d’échantillonnage minimum).
Les placettes sont distantes d’au moins 100m pour éviter les doubles comptages.
II. Prospecter chaque placette pour le repérage des pontes (toute autre observation d’amphibien est également notée si l’espèce est déterminée) de jour ou de nuit. Dans ce dernier cas, l’utilisation d’une lampe torche d’une puissance d’au moins 150 lumens est recommandée. L’heure de début et de fin de prospection est notée.
III. Pêche facultative à l’épuisette.
Certaines espèces comme les Salamandres ou les Euproctes peuvent être détectées en début de saison par la présence de leurs larves. Nous recommandons de donner quelques coups d’épuisette dans des emplacements susceptibles de les abriter (végétation, berges, vasques). Il s’agit de captures opportunistes qui amèneront une information sur la présence-absence.
IV. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
Deuxième session (e.g. mi-avril à mi-juin)
Le protocole proposé tient compte des contraintes variables des partenaires et des conditions de terrain. Nous recommandons la réalisation d’une sortie nocturne pour cette deuxième session, ainsi que la prospection à vue quand les sites aquatiques le permettent.
Nous recommandons la pêche à l’épuisette quand la prospection à vue nocturne n’est pas possible ou efficace. Il doit toujours être utilisé en limitant l’impact sur le milieu échantillonné. Quelques soit les techniques sélectionnées, le point d’écoute + une autre technique (repérage visuel ou épuisette) sont obligatoires pour cette session.
I. Faire un point d’écoute de 5’ au niveau de chaque placette. L’heure de début et de fin est notée.
Les placettes sont distantes d’au moins 100m pour éviter les doubles comptages.
v Si les sites prospectés permettent un repérage visuel des amphibiens
II. Prospecter chaque placette pour repérer les amphibiens (à l’aide d’une lampe torche d’une puissance recommandée de l’ordre de 150 lumens en cas de prospection nocturne). L’heure de début et de fin cette prospection est notée.
III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
v Si les sites prospectés ne permettent pas un repérage visuel des amphibiens
II. Pêche à l’aide d’une épuisette.
- Se positionner proche de la berge hors ou dans l’eau.
- Donner 3 coups d’épuisette du large vers soi suivant trois directions rayonnantes. Cette pêche est réalisée dans trois emplacements (distants de plusieurs mètres) pour chaque placette échantillonnée.
- Compter et identifier les amphibiens.
III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
Troisième session de fin de saison (e.g. juillet-août)
Cette session se réalise de jour ou de nuit selon les disponibilités des participants. Le point d’écoute et le repérage visuel des amphibiens sont obligatoires. On pourra y adjoindre la pêche opportuniste à l’épuisette pour l’identification des larves et des têtards.
I. Faire un point d’écoute de 5’ au niveau de chaque placette. L’heure de début et de fin sera notée.
Les placettes sont distantes d’au moins 100m pour éviter les doubles comptages.
II. Prospecter chaque placette pour repérer les amphibiens à vue de jour ou de nuit à l’aide d’une lampe torche (d’une puissance recommandée d’au moins 150 lumens). L’heure de début et de fin cette prospection est notée.
Une pêche (facultative) à l’épuisette peut être recommandée pour la capture des larves et têtards repérées à vue, permettant leur détermination spécifique. On choisira des emplacements susceptibles d’abriter ces larves et têtards (berges, vasques, végétation) tout en respectant l’intégrité des herbiers. Il s’agit de captures opportunistes qui amèneront une information sur la présence-absence.
III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
Quatrième session optionnelle de début d’automne (e.g. septembre-octobre)
Cette session optionnelle se réalise de jour ou de nuit selon les possibilités des participants, le point d’écoute et le repérage visuel des amphibiens seront obligatoires. On pourra y adjoindre la pêche opportuniste à l’épuisette pour l’identification des larves et des têtards.
La session sera réalisée si cela est possible dans les sites où l’on trouve des espèces tardives.
I. Faire un point d’écoute de 5’ au niveau de chaque placette. L’heure de début et de fin sera notée.
Les placettes sont distantes d’au moins 100m pour éviter les doubles comptages.
II. Prospecter chaque placette pour repérer les amphibiens à vue de jour ou de nuit à l’aide d’une lampe torche (d’une puissance recommandée d’au moins 150 lumens). L’heure de début et de fin cette prospection est notée.
Une pêche (facultative) à l’épuisette peut être recommandée pour la capture des larves et têtards repérées à vue, permettant leur détermination spécifique. On choisira des emplacements susceptibles d’abriter ces larves et têtards (berges, vasques, végétation) tout en respectant l’intégrité des herbiers. Il s’agit de captures opportunistes qui amèneront une information sur la présence-absence.
III. Passer au site suivant et appliquer le même protocole.
2.1.1. Fréquence du suivi
Les aires sélectionnées seront prospectées tous les ans.
Une certains nombre de mesures environnementales (mésologiques) sont à effectuer à chaque sortie.
2.2. Validation des méthodes de détection
La difficulté de la mise en œuvre d’un protocole standard pour le suivi des communautés d’amphibiens provient en partie des caractéristiques très variées des milieux aquatiques où il est appliqué. Pour les Tritons par exemple, la détection à vue, par épuisette ou par nasses dépend fortement des milieux fréquentés.
Pour le passage (2) (nocturne d’avril), il est proposé – quand la détection à vue n’est pas réalisable –deux méthodes (pêche par nasses ou épuisette).
Il est préférable de choisir une méthode et de s’y restreindre pour la suite du suivi. Cependant, ce choix n’est pas forcément évident au jour d’aujourd’hui, et on peut être également amené à changer de méthode sur un site dans le futur. Il y a donc intérêt à mesurer l’efficacité réciproque de ces méthodes, ce qui peut être réalisé en les appliquant conjointement sur les mêmes sites. Nous faisons donc appel ici aux participants pour qu’ils nous proposent des sites (1 ou 2 plan d’eau parmi une aire) sur lesquels la méthode « épuisette » et « nasses » seraient appliquées simultanément.
3. Formatage des données
Les données récoltées sur le terrain seront ensuite saisies sur le tableau Excel modèle proposé pour le protocole AMPHIBIEN Communauté. Ce tableau sera ensuite envoyé au coordinateur régional (SHF) ou des structures participantes. Chaque partenaire enverra par la suite ces tableaux à la SHF (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) pour la synthèse nationale.
Les partenaires travaillent à la mise en place de la saisie en ligne des données via une application développée dans l’observatoire Vigie-Nature (MNHN).
Site actualisé le 24 Juillet 2013
Réalisation du site : Sylvain Drilholle, Cyril Bernard