Ecologie comparative des organismes, des communautés et des écosystèmes

Taïna LEMOINE

Doctorante - Université Montpellier

CEFE UMR 5175
1919 Route de Mende
34293 Montpellier FRANCE

Deuxième étage, aile A, bureau n°206

&

AGAP UMR 1334
2 Place Pierre Viala
34060 Montpellier FRANCE

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Période :

Novembre 2020 – Novembre 2023

Financement :

Projet ANR SCOOP : Sélectionner des plantes coopératives pour développer une agriculture plus durable (Coordination par Hélène Fréville, INRAE, AGAP).

Encadrement :

Cyrille Violle (UMR CEFE), Florian Fort (UMR CEFE) et Hélène Fréville (UMR AGAP).

Mots-clés : complémentarité de niche, compétition, traits fonctionnels, stratégie d’utilisation de la ressource, agriculture, culture en mélange.

Sujet de thèse :

Qui coexiste avec qui ? Qui est en compétition avec qui ? Qui coopère avec qui ? Les interactions écologiques sont des processus majeurs qui influencent la coexistence des espèces et le fonctionnement des écosystèmes. Pour autant, les caractères phénotypiques qui confèrent aux espèces (ou aux génotypes) une aptitude à la compétition (ou à la coopération) élevée restent mal connus. C’est en particulier le cas pour les végétaux, tant sur les espèces sauvages que cultivées.

De plus, la simplification des agrosystèmes couplée à l’utilisation massive d’intrants lors de la révolution verte a engendré une hausse sans précédent des rendements qui a permis de répondre aux besoins alimentaires des populations des pays industrialisés.

Une des solutions envisagées pour limiter l’usage d’intrants, tout en maintenant des niveaux de production acceptables, est de réintroduire de la diversité dans les systèmes cultivés. Cette diversification des agrosystèmes peut se faire à l’échelle interspécifique comme dans les systèmes de culture associées (Bedoussac et al., 2015) mais aussi à l’échelle intraspécifique en cultivant des génotypes d’une même espèce en association au sein d’une parcelle.Cependant, augmenter la diversité dans une culture n’est pas toujours synonyme d’un meilleur fonctionnement de cette dernière. Les recherches doivent donc être poursuivies afin de concevoir des mélanges variétaux permettant d’assurer une productivité suffisante dans des agrosystèmes durables (Litrico & Violle 2015).

Mon projet de thèse vise à comprendre par des approches comparatives en écologie fonctionnelle, qui s’appuie sur l’étude les variations de caractères, l’adaptation des plantes à leur environnement ainsi que les interactions qu’elles mettent en place. L’utilisation des traits fonctionnels est une manière d’appréhender la question de façon générique sous l’hypothèse que des traits candidats sont valides quelle que soit l’espèce (ou le génotype) considéré. J’étudie les interaction mises en place entre différents génotypes de blé dur afin de comprendre quels sont les mécanismes écologiques qui sous-tendent la relation diversité – productivité au sein de couverts monospécifiques. Je m’intéresse particulièrement aux traits racinaires qui restent encore peu étudiés à l’échelle des plantes cultivées.

Publication :

- Chabert, S., Lemoine, T., Cagnato, M. R., Morison, N., & Vaissière, B. E. (2018). Flower age expressed in thermal time: is nectar secretion synchronous with pistil receptivity in oilseed rape (Brassica napus L.)? Environmental and Experimental Botany, 155, 628-640.

- Lemoine, T., Chabert, S., Fronteau, L., Conjeaud, J.-C., Vaissière, B. (2018). Mesurer et optimiser la sécrétion nectarifère. Bulletin Semences (259), 38-41.

- Chabert, S., Lemoine, T., Fronteau, L., & Vaissière, B. E. (2017). Mesurer la sécrétion nectarifère: exemple d'une lignée hybride F1 et de son parent mâle stérile chez le colza d'hiver (Brassica napus L.). OCL, 24(6), D602.