Doctorante

CEFE - UMR 5175
1919 route de Mende
34293 Montpellier cedex 5

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04 67 61 33 40

Intérêts personnels :

Mes intérêts portent sur le fonctionnement des communautés végétales herbacées sous l’impact de pratiques agricoles. Dans le cadre de ma thèse, j’utilise une approche basée sur les traits fonctionnels et je m’intéresse plus particulièrement à l’impact du pâturage et de la fertilisation sur la qualité du fourrage et la décomposition des litières.

Thèmes de recherche :

Impact des modes de gestion sur la qualité du fourrage
des prairies permanentes de Grands Causses :
liens avec la décomposition de la matière organique

Novembre 2012 – Octobre 2015

Encadrement : Eric GARNIER et Elena KAZAKOU

Financement : Montpellier SUPAGRO

Les prairies permanentes sont porteuses à la fois de services écologiques et agronomiques comme par exemple la qualité des fourrages qui peut être définie par la digestibilité, ou encore le cycle des nutriments qui est lié à la vitesse de décomposition des litières. Cependant, certains facteurs peuvent affecter la structure fonctionnelle de ces communautés, et donc la fourniture de ces services. C’est le cas de facteurs environnementaux (climat, disponibilité des ressources…) qui ont un rôle majeur sur la dynamique et la structure des prairies. Hors mis ces facteurs, il existe deux principaux filtres qui contrôlent la dynamique de la végétation, et sur lesquels l’agriculteur peut intervenir : le type de perturbation (fauche et pâturage), et la fertilisation. Il est essentiel de posséder une bonne compréhension de ces relations afin d’adapter les pratiques de gestion aux attendus en termes de services écologiques et agronomiques.

Le but de ma thèse est de comprendre la réponse de plantes à différents modes de gestion (pâturage, fertilisation et abandon), et notamment d’identifier les conséquences de cette réponse sur la qualité des ressources, d’une part pour les herbivores, et d’autre part pour les décomposeurs via la litière produite. Ce travail est divisé en trois objectifs :

-          Déterminer la réponse de la qualité des fourrages et des traits de plantes aux modes de gestion

-          Déterminer les effets des modes de gestion sur la vitesse de décomposition des litières et les traits des litières

-       Déterminer les relations entre la qualité des fourrages et la vitesse de décomposition des litières via les traits de plantes et de litières

Nous faisons les hypothèses suivantes : (1) le pâturage et la fertilisation affectent la structure fonctionnelle des communautés sur le long et court terme et ainsi la qualité des fourrages, ce qui impacte donc la quantité et la qualité de litière produite ; (2) de nombreux traits d’espèces comme la vitesse de croissance, la teneur en matière sèche des feuilles, les composés secondaires des feuilles affectent la qualité de la végétation et donc la vitesse de décomposition de la litière ; (3) il existe une forte relation positive entre la qualité des fourrages et sa vitesse de décomposition.

Les prairies étudiées se situent sur les Causses du Larzac, au sein du domaine expérimental INRA de La Fage (Aveyron). Elles sont soumises à un gradient de ressources et de profondeur de sol, et à différents modes de gestion : pâturage, fertilisation et abandon. Dans le cadre de ce projet, il s’agit d’une opportunité de coupler deux approches : une approche diachronique correspondant à l’analyse de relevés floristiques sur le long terme et une approche synchronique.

Colloque :

Bumb I., Garnier E., Hassoun P., Bastianelli D., Bonnal L., Kazakou E. Variation temporelle de la qualité du fourrage de prairies permanentes sous l'impact de modes de gestion : lien avec les traits fonctionnels. ECOVEG 10, Lyon, France, 9-11 avril 2014.

Travaux de recherche :

Master 2 (2012) : Effets de la composition fonctionnelle de communautés de prairie subalpine sur la production primaire et la qualité des fourrages. Encadré par Sandra Lavorel et Nicolas Legay (LECA-Grenoble). Formation : M2 Ecosystèmes, Université Montpellier 2.

Master 1 (2011) : Croissance printanière d’espèces herbacées de parcours des Causses selon un gradient hydrique et minéral. Encadré par Elena Kazakou et Florence Volaire (CEFE-Montpellier). Formation : M1 Ecosystèmes, Université Montpellier 2.