Le GBIF (Global Biodiversity Information Facility), consortium international fondé à l’initiative de l’OCDE, est un système mondial d'information sur la biodiversité. Il tente de rassembler toutes ces données pour les mettre en commun à la disposition des chercheurs et du grand public. Le but de ce consortium est donc d‘améliorer les connaissances sur la répartition de la biodiversité, afin d’en faciliter l’étude et de promouvoir une meilleure utilisation. Les collections seront aussi plus visibles et mieux mises en valeur, et les régions mieux connues. Enfin, il sera plus facile aux chercheurs étudiant la biodiversité de préparer leurs recherches, de les comparer et de les mettre en relation avec les travaux antérieurs.
Le GBIF est un acteur important dans le domaine de l’OpenData. C’est aussi un acteur important dans le domaine des publications scientifiques orientées données (DataPaper).
Le but de ce séminaire est de sensibiliser la communauté sur l’intérêt de publier ses données
pour les rendre accessibles à tous.
Kazakou, E., Violle, C., Roumet, C., Navas, M.-L., Vile, D., Kattge, J. & Garnier, E. 2014. Are trait-based species rankings consistent across data sets and spatial scales? Journal of Vegetation Science 25: 235–247.
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L’enjeu fondamental du programme Sentimiel est la valorisation des savoirs naturalistes locaux liés à l’apicollecte (incluant, pour les tropiques notamment, la “chasse” de miel sauvage) à travers un réseau centralisant les coordonnées et les caractéristiques des groupements concernés. Le but est de fédérer un ensemble de collectifs d’acteurs locaux détenteurs d’un savoir naturaliste sur les insectes mellifères et leurs productions et qui, à travers l’observation régulière de l’activité de ces insectes, sont détenteurs d’observations et de données relatives à l’incidence des changements globaux sur leur environnement.
Ce projet s’adresse donc à des acteurs ayant des pratiques et savoirs apicoles à valeur patrimoniale et qui s’inscrivent avant tout dans une démarche artisanale locale.
Les abeilles peuvent être considérées comme des « sentinelles » de l’environnement. En effet, leur présence, leur abondance et leurs activités, permettent de révéler un certain état de l’écosystème dans lequel elles se trouvent et nous aider à comprendre les changements globaux que nous subissons actuellement.
En proposant à des micro-initiatives de rejoindre notre collectif, l’intention est de mettre un terme à leur isolement et de rendre plus visibles les savoirs naturalistes relatifs à l’apiculture.
L’objectif prospectif du projet est, en effet, à travers la constitution d’un réseau international de type sciences citoyennes, d’accroître notre compréhension des conséquences des changements globaux sur la biodiversité mondiale, à travers une mise en commun d’observations à dire d’acteurs, très précises, et très localisées. Tous les passionnés du monde apicole pourraient ainsi se retrouver dans une action mutuelle et concertée valorisant leurs connaissances et contribuant à une gestion internationale plus respectueuse de la nature.
D’autre part, ce collectif, dont la structure juridique la plus appropriée reste à définir, devrait permettre d’accéder à des financements de grandes agences internationales, susceptibles de subventionner des opérations de recherche-action participative ciblées sur des problèmes ou des questions soulevées localement par les membres du collectif. Des fonds pourraient également venir en soutien à des initiatives de préservation d’un patrimoine culturel local fragilisé par la mondialisation.
L’exploration de la grande diversité des savoirs « experts » locaux, leur mise en réseau et l’analyse pluridisciplinaire de ces savoirs dans un même projet est une entreprise inédite.
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