• Bertrand SCHATZ

     

    B Schatz

    Directeur de recherche au CNRS, CID 52

     

    Je m’intéresse à l’écologie de la pollinisation, à l’évolution des interactions plantes-insectes et à la conservation de ces communautés. Mes travaux concernent surtout les figuiers en milieu tropical et les orchidées en milieu méditerranéen et ils portent sur la compréhension fondamentale de ces interactions et l’opérationnalité de leur conservation.

     

    I am interested in pollination ecology, in the evolution of plant-insect interactions and in the conservation of these communities. My studies concern tropical figs and Mediterranean orchids and they are focused on the fundamental understanding of these interactions and using fundamental insights for operational conservation.  

     

    Courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

     

     

  • Camila LEANDRO

    Camila Leandro trombiPost-doctorante

     

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    +33 (0)4 67 14 24 61
    Bat. J, Campus route de Mende
    Université Paul Valéry – Montpellier 3

    https://www.researchgate.net/profile/Camila_Leandro

    Résumé :

    Face au déclin de la biodiversité, nous devons nous armer d'outils et de méthodes pour étudier les communautés biologiques et sensibiliser le grand public, dont les décideurs. Ceci est d'autant plus vrai pour des groupes qui sont relativement peu connus et qui sont jugés comme "ordinaires". C'est le cas des insectes. Mes travaux portent donc sur les leviers techniques (nouvelles méthodes de détection, des modèles fiables de distribution à grande échelle), mais aussi sociétaux (humanités environnementales, outils de protection) qui mènent les acteurs à utiliser ces outils techniques et à pousser à la conservation des insectes. Pour cela, je m'appuie sur l'exemple des Coléoptères coprophages à l'échelle de la France.

    Mots-clés :

    Conservation - Entomologie - Scarabaeoidea - ADNe - Species Distribution Models - Parcipatory Action Research

     

    Projets actuels & Partenaires :

    Détection de l’entomofaune pastorale via des outils d’ADNe (2019-2021)

    En partenariat avec l’Agence Française de la Biodiversité, cinq parcs nationaux (PNM, PNE, PNV, PNC et PNP) et des entomologistes spécialistes, je travaille sur le développement d’outils d’inventaire de l’entomofaune pastorale (Scarabaeoidea, Carabidae, Staphylinidae (INSECTA) et Lycosidae (ARACHNIDA)) qui s’appuient sur les méthodes dites “ADN environnementale” ou “eDNA”.

    Ce travail consiste à (1) établir une base de référence moléculaire pour les taxons ciblés (séquençage des marqueur 16S), à (2) réaliser de tests sur le terrain sur l’attractivité et efficacité du dispositif et (3) à transférer les méthodes aux opérateurs de terrain. Chaque étape est validé par un comité pilotage, compose de chercheurs et de gestionnaires d’espaces naturels représentant chacun des parcs partenaires.

    ScaraB'Obs : Étude & Conservation des Scarabaeoidea Laparosticti de France (en cours)

    ScaraB'Obs est un projet de recherche conduit par l’équipe Écologie des Systèmes Anthropisés du CEFE (UPVM3 - CEFE) et en partenariat avec des agents de Conservatoires d'Espaces Naturels, Parcs Naturels et associations entomologiques. Il vise à lever les verrous scientifiques et sociétaux qui actuellement nous empêchent de préserver efficacement la biodiversité ordinaire et d’en évaluer objectivement l’état de conservation. Son principal objectif : de créer un observatoire dynamique sur la faune coprophage de France.
    Mais pourquoi protéger les insectes et particulièrement les bousiers ? Regardez le film «Hervé le bousier» pour comprendre ! Pour en savoir plus, allez sur www.scarab-obs.fr

    Résumé de Thèse (soutenue en 2018) :     
            "Conservation de la biodiversité ordinaire : enjeux scientifiques & sociétaux"

            "Challenges for the conservation of ordinary biodiversity: scientific & social stakes"

    En regardant de près les outils juridiques et autres leviers, pour la conservation de la biodiversité, il semblerait que les invertébrés, et notamment les insectes, soient minoritaires ou absents. Ce constat est d’autant plus paradoxal lorsque l’on sait que 2/3 de la diversité biologique est composée par des insectes. Comment cette diversité essentielle pour le fonctionnement des écosystèmes se retrouve-t-elle dans l’angle mort de la conservation ?

    La première réponse avancée est le manque d’outils techniques pour étudier ces organismes petits et relativement insaisissables. La rencontre avec les nouvelles méthodes techniques pour la détection et l’étude des insectes est plus que jamais nécessaire. En effet, ces leviers permettront de faciliter l’étude de ces organismes, d’augmenter les connaissances et ainsi de développer une conservation plus adéquate. Nous évoquerons deux approches en particulier : la détection avec des outils moléculaires et l’utilisation de modèles statistiques pour l’exploration de la distribution potentielle des espèces.

    Mais les connaissances sont également fondées sur la demande sociétale. Et les connaissances alimentent elles-mêmes les outils de protection et de conservation de la biodiversité. À l’échelle des invertébrés, des disparités existent, privilégiant les « grands papillons bleus » aux « petits diptères marrons ». De fait, l’enjeu le plus important pour déverrouiller la conservation des insectes réside dans l’humain et la perception qu’il a de cette biodiversité. À travers une approche de psychologie de la conservation, nous sonderons la perception du grand public sur les insectes. De même, avec une approche de recherche-action-participative, nous tenterons d’engager divers acteurs vers la conservation d’un groupe d’insectes ordinaires : les coléoptères coprophages. Notre volonté est de proposer des moyens pour sensibiliser, éduquer et engager la société dans cet enjeu majeur qu’est la conservation de l’entomofaune.

    Mots clés : Conservation des insectes ; Coléoptères coprophages ; perception ; ADN environnemental ; modèles de processus de points ; recherche-action

    Directeur de thèse : Pierre Jay-Robert (CEFE – UPVM3)
    ED 60 – contrat 2015-2018

  • Charlotte BIGARD

    charlotte bigard

    Doctorante

    CEFE/CNRS
    Campus du CNRS
    1919, route de Mende
    34293 Montpellier cedex 5

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    Sujet :

    La séquence ERC est-elle un instrument efficace pour intégrer la biodiversité comme donnée d’entrée dans l'aménagement du territoire ?

     

    « L’erreur est urbaine » a été tagué en mai dernier sur un mur au nord de Montpellier. Aujourd’hui on observe de plus en plus de luttes environnementales et de soulèvements de la population contre des projets d’aménagement du territoire. En parallèle, l’homme est à l’origine des impacts les plus pesants à long terme sur les milieux naturels. Afin que l’aménagement du territoire soit plus intégré et qu’il prenne en compte les enjeux environnementaux, et grâce à un mouvement international de prise de conscience, l’Etat français a fait évoluer la règlementation avec les Lois Grenelles 1 et 2 de l’environnement (2009-2010). Ces évolutions ont bouleversé les procédures d’aménagement. Les aménageurs sont désormais obligés d’évaluer les impacts environnementaux de leurs opérations et de prendre en compte, en conséquence, les milieux naturels dans le développement des projets, des plans et des programmes. L’instrument de politique publique développé est la séquence « Eviter-Réduire-Compenser » (ERC) les impacts sur les milieux naturels, associé à l'objectif de "no net loss" ou "absence de perte nette de biodiversité".

    Après une quarantaine d'années d’application de la séquence en France et dans le monde, et au regard de la façon dont elle est effectivement appliquée, il semblerait qu’ERC ne permet pas de remédier à la perte chronique de biodiversité. Beaucoup d’auteurs ont notamment démontré que la compensation écologique, sur laquelle les aménageurs et les chercheurs semblent se focaliser, n’est pas en mesure de prendre en charge la perte de biodiversité car elle nécessite la création d’un gain de biodiversité, gain dont la réalité est aujourd’hui peu soutenue par les écologues de la restauration.

    C’est face à ces constats, bilans et à la difficulté des aménageurs à appliquer ERC que la thèse a vu le jour. Elle se focalise sur l’étude de la capacité de la séquence ERC à prendre en compte la biodiversité dans l’aménagement du territoire à différentes échelles territoriales et cherche à proposer des pistes pour améliorer les résultats écologiques de l’application d’ERC.

    L’objectif est donc tout d’abord de faire une étude approfondie des pratiques et lacunes actuelles de l’application d’ERC à l’échelle des projets dans le contexte règlementaire français. Ce premier point nous amène ensuite à nous questionner sur les échelles territoriales d’application d’ERC, à la recherche d’une échelle adéquate pour anticiper et devancer les pertes induites à l’échelle projet dans un objectif de no net loss.Ceci sera couplé à un questionnement méthodologique sur l’élaboration d’un cadre de travail d’anticipation d’ERC à l’échelle de la planification. Enfin, une analyse des jeux d’acteurs régissant et déterminant la mise en œuvre d’ERC en pratique sur le territoire viendra boucler la thèse en apportant une analyse qualitative sur les liens entre échelles et sur les postulats et blocages implicites à l’origine du manque d’efficacité d’ERC.

    Dans un souci de rendre le projet de recherche utile en pratique et de répondre à des questions issues du terrain, la thèse se positionne à l’interface entre la recherche et les praticiens en adoptant une posture de recherche-intervention. Cette interface est d’autant plus essentielle à considérer et à inclure dans les postulats de départ du projet, que la séquence ERC est un sujet très actuel, issu d’une politique publique et dont les avancées règlementaires et pratiques ont toujours précédées les travaux de recherche.

     

    Mots clés : séquence ERC, planification du territoire, action publique, jeux d'acteurs, gouvernance territoriale, politique environnementale, priorités de conservation, evaluation environnementale, étude d'impact

    Key words : mitigation hierarchy, land-use planning, public action, territorial governance, environmental plicy, conservation priorities, environemental impact assessment, strategic environmental assessment

     

    Encadrement :

    John Thompson, écologue (CEFE – CNRS)

    Sylvain Pioch, géographe (CEFE – UPV)

     

    Publication:

    Bigard, C., Thiriet, P., Pioch, S., Thompson, J.D., Accepté (2019).Strategic landscape-scale planning to improve mitigation hierarchy implementation: an empirical case study in Southern France. Land Use Policy.

    > Disponible sur...

    Bigard, C., Leroy. M., Accepté (2019).Appréhender la séquence Eviter-Réduire-Compenser dès la planification de l’aménagement: du changement d’échelle à sa mise en œuvre. Quelques réponses apportées par les territoires. Sciences, Eaux et Territoires.

    > Disponible sur...

    Chaurand*, J., Bigard*, C., Vanpeene-Bruhier, S., Thompson, J.D., 2019. Articuler la politique Trame verte et bleue et la séquence Éviter-réduire-compenser : complémentarités et limites pour une préservation efficace de la biodiversité en France. VertigO. (*co-écriture)

    > Disponible sur https://journals.openedition.org/vertigo/24472

    Bigard,C., 2018. Eviter-Réduire-Compenser : d’un idéal conceptuel aux défis de mise en œuvre. Une analyse pluridisciplinaire et multi-échelle. Thèse de doctorat, Université de Montpellier.

    > Disponible sur http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/nnt.jsp?nnt=2018MONTG010

    Bigard, C., Regnery, R., Pioch, S., Thompson, J., 2018. De la théorie à la pratique de la séquence Eviter-Réduire-Compenser (ERC) : Eviter ou légitimer la perte de biodiversité ? Développement Durable et Territoire.

    > Disponible sur https://journals.openedition.org/developpementdurable/12032

    Bigard, C., Pioch, S., Thompson, J.D., 2017a. The inclusion of biodiversity in environmental impact assessment: Policy-related progress limited by gaps and semantic confusion. J. Environ. Manage. 200, 35–45.

    > Disponible sur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0301479717305303

    Bigard, C., Regnery, B., Blasco, F., Thompson, J., 2017b. Prise en compte biodiversité études d’impact : évolutions, lacunes. Eaux Territ. Rev. Irstea, 8p.

    > Disponible sur http://www.set-revue.fr/sites/default/files/articles/pdf/set-revue-biodiversite-etude-impact.pdf

    Bigard, C., Thiriet, P.,  Pioch, S.,  Thompson, J.D., 2017c, Anticipation of the mitigation hierarchy at a land use planning scale: framework proposal at the knowledge-action boundary, communication at the 2017 EUGEO Congress, Bruxelles.

    > Disponible sur https://eugeo2017.sciencesconf.org/149936/document

     

    Cursus et Travaux précédents :

    AgroParisTech, cursus ingénieur, domaine "gestion et   ingénierie de l’environnement" (Paris 5) puis Spécialité GEEFT « gestion environnementale des écosystèmes et forêts tropicales » (Montpellier). Stage : intégration des enjeux de biodiversité à la stratégie d’aménagement équilibré du territoire de la Communauté d’Agglomération de Montpellier. Accompagnement de la Direction du Foncier et de l’Aménagement Opérationnel (DFAO) sur la mise en œuvre de la séquence ERC à différentes échelles territoriales et opérationnelles.

     

     

  • MORIN Xavier

    altChargé de Recherche (CR1)

    CNRS Researcher 

    CEFE/CNRS
    Campus du CNRS
    1919, route de Mende
    34293 Montpellier cedex 5

    Tél : +33 (0)4 67 61 32 89
    Fax : +33 (0)4 67 61 33 36

    xavier dot morin @ cefe dot cnrs dot fr

     (English version below)

     

    Thèmes de recherche

    (English follows)

    Mes travaux cherchent à parvenir à une meilleure compréhension du déterminisme de la diversité végétale aux différentes échelles spatiales et temporelles, sa réponse aux changements futurs, et son rôle dans le fonctionnement des écosystèmes forestiers. En particulier, je cherche donc à comprendre et prédire comment la biodiversité des écosystèmes forestiers s’organise selon différentes échelles spatiales, comment elle sera modifiée par les changements globaux, et quelles en seront les conséquences sur le fonctionnement de ces écosystèmes. Pour ce faire j’essaie de développer une approche intégratrice basée sur les processus. Mes travaux se focalisent principalement sur les espèces d'arbres et arbustes. Pour mener à bien ces objectifs, j’utilise aussi bien des résultats issus d’expérimentation, d’observations le long de gradients écologiques in situ, et de modélisation.

    Plus précisément, mes travaux se déclinent selon deux axes majeurs :

    1-·Expliquer la répartition des espèces d’arbres et leurs patrons de diversité de l’échelle continentale à l’échelle locale.

    Ces travaux cherchent à identifier et comprendre quels sont les processus écologiques impliqués dans la limitation géographique actuelle des espèces d’arbres et quelle sera leur réponse au changement climatique, pour ainsi mieux modéliser la répartition des espèces en fonction des conditions environnementales via une approche mécaniste. De plus, j’ai étudié le lien entre la stratégie écologique des espèces ligneuses de la zone tempérée et leurs caractéristiques de répartition, dans un contexte évolutif. Enfin, au cours des dernières années, je m’intéresse aux mécanismes et facteurs qui régissent la coexistence des espèces à l’échelle locale.

    2- Expliquer la relation entre diversité spécifique et fonctionnelle des ligneux et productivité forestière, et prédire comment cette relation sera affectée par les changements environnementaux à venir.

    Ces travaux se focalisent sur l’étude du lien entre diversité (taxonomique, fonctionnelle, phylogénétique, en inter-spécifique mais aussi en intra-spécifique) et fonctionnement des écosystèmes forestiers, notamment leur productivité, en fonction de gradients climatiques. En particulier, la recherche des processus écologiques sous-tendant les phénomènes, qui constitue le fil conducteur de mes travaux, apparaît de plus en plus comme une façon plus appropriée et plus fiable pour rendre compte des dynamiques résultant de l’effet des changements globaux sur les espèces, les communautés et les écosystèmes. 

    Mes travaux reposent essentiellement sur deux types d’outils.

    • Suivi à long terme du fonctionnement de l’écosystème forestier : Gradient Méditerrano-Alpin de Placettes forestières (GMAP)

    Le dispositif GMAP est un réseau de placettes forestières distribuées le long de gradients climatiques (gradients latitudinaux nord-sud, gradients altitudinaux, en Provence et dans les Alpes) et différentes conditions de mélanges (en termes de composition de l’étage dominant de la canopée). Les forêts méditerranéennes et de montagne ont été choisies comme écosystèmes-modèles car celles-ci ont été identifiées comme particulièrement sensibles au changement climatique. Les placettes forestières (1000 m²) sont organisées par triplets, avec des peuplements purs et mélangés, situées le long de gradients environnementaux (régionaux et altitudinaux), pour explorer comment la productivité en bois, la régénération, et la décomposition des litières sont affectées par la diversité et la structure fonctionnelle des peuplements et les conditions environnementales. Les placettes sont distribuées le long d’un gradient latitudinal de 6 sites (pour le moment) entre Provence et Alpes du Nord, avec du Sud vers le Nord : la Sainte-Baume, le Lubéron, le Ventoux, le Vercors (Lente), et les Bauges. Chaque site comprend un gradient altitudinal de triplets de placettes (un peuplement mélangé avec le hêtre et une autre essence et les deux peuplements monospécifiques associés, celui de hêtre et de l’autre essence). Ce dispositif a été initié depuis 2012 grâce à divers projets (projets ANR BioProForet DIPTICC, projet BGF DISTIMACC - GIP ECOFOR, projet ERA-NET REFORM - SumForest), et a intégré l’OSU-OREME comme tâche d’observation long terme en 2018.

    • Modélisation

    Dans un contexte forestier où l’expérimentation s’avère délicate, le recours à la modélisation est un outil pertinent et prometteur pour explorer la relation diversité-productivité, dans la limite de nos connaissances actuelles des mécanismes régissant la dynamique forestière. Depuis plusieurs années je développe ainsi un modèle inter-échelles basé sur des processus pour répondre à des questions d’écologie des communautés et d’écologie fonctionnelle. Le but est d’abord de parvenir à un modèle permettant de faire des tests théoriques en forêts méditerranéennes et tempérées, mais de pouvoir ensuite obtenir un outil avec des portées opérationnelles.

    Si vous êtes intéressés par ces travaux, n'hésitez pas à me contacter.

     

    English:

    My research activities aim at achieving a better understanding of the processes driving plant diversity at different spatial and temporal scales, diversity response to on-going and future changes, and the role of diversity in the functioning of forest ecosystems. In particular, I therefore seek to understand and predict how the biodiversity of forest ecosystems is organized at different spatial scales, how it will be modified by global change, and what the consequences will be for the functioning of these ecosystems. To do this, I try to develop an integrative approach based on processes. My work focuses mainly on tree and shrub species. To achieve these objectives, I rely on experimental results and observations along ecological gradients in situ, as well as modelling.

    More precisely, my activities can be divided into two major areas:

    1--Explaining the distribution of tree species and their diversity patterns from continental to local scale.

    This work seeks to identify and understand the ecological processes involved in the geographical limitation of tree species and their response to climate change, in order to better model species distribution according to environmental conditions, through a mechanistic approach. In addition, I have studied the link between the ecological strategy of temperate zone woody species and their distribution characteristics, in an evolving context. Finally, I am interested in the mechanisms and factors that govern the coexistence of species at the local level.

    2- Explaining the relationship between specific and functional diversity of woody species and forest productivity, and predicting how this relationship will be affected by future environmental changes.

    This work focuses on studying the link between diversity (taxonomic, functional, phylogenetic, interspecific but also intra-specific) and the functioning of forest ecosystems, particularly their productivity, as a function of climate gradients. In particular, the search for the ecological processes underlying the patterns, which is the guiding principle of my work, is increasingly emerging as a more appropriate and reliable way to account for the dynamics resulting from the effect of global changes on species, communities and ecosystems.

    My work is essentially based on two types of tools.

    • Long-term monitoring of forest ecosystem functioning: Mediterranean-Alpine Forest Plot Gradient (GMAP)

    The GMAP design is a network of forest plots distributed along climatic gradients (north-south latitudinal gradients, altitudinal gradients, in Provence and in the Alps) and different mixing conditions (in terms of composition of the dominant canopy stage). Mediterranean and mountain forests have been chosen as model ecosystems because they have been identified as particularly sensitive to climate change. Small forest plots (1000 m²) are organized in triplets, with pure and mixed stands, located along environmental gradients (regional and altitudinal), to explore how wood productivity, regeneration, and litter decomposition are affected by stand diversity and functional structure and environmental conditions. The plots are distributed along a latitudinal gradient of 6 sites (for the moment) between Provence and the Northern Alps, with from South to North: Sainte-Baume, Lubéron, Ventoux, Vercors (Slow), and Les Bauges. Each site includes an altitudinal gradient of triplet plots (one stand mixed with beech and another species and the associated two monospecific stands, beech and the other species). This system has been initiated since 2012 through various projects (ANR BioProFor and DIPTICC projects, BGF DISTIMACC - GIP ECOFOR project, ERA-NET REFORM project - SumForest), and integrated OSU-OREME as a long-term observation task in 2018.

    • Modelling

    In a forest context where experimentation is difficult, modelling appears as a relevant and promising tool to explore the diversity-productivity relationship, within the limits of our current knowledge of the mechanisms governing forest dynamics. For several years I have been developing a cross-scaling model based on ecological processes to test hypotheses in community ecology and functional ecology. The aim is first to build a model that allows theoretical tests to be carried out in Mediterranean and temperate woodlands, but then to obtain a tool with operational scope.

    If you are interested by one of the aspects of these topics, please contact me.

     

     

    Selected Publications

    Morin X. & Chuine I. 2006. Niche breadth, competitive strength and range size of tree species. Ecology Letters, 9, 185-195.

    Morin X., Ameglio T., Ahas R., Besson C., Lanta V., Lebourgeois F., Miglietta F. & Chuine I. 2007. Variation of cold hardiness and carbohydrate contents from dormancy induction to budburst among populations of three European oak species. Tree Physiology; 27, 817-825.

    Morin X., Augspurger C. & Chuine I. 2007. Process-based modeling of tree species’ distributions. What limits temperate tree species’ range boundaries? Ecology, 88, 2280-2291.

    Morin X., Viner D. & Chuine I. 2008. Tree species range shifts at a continental scale: new predictive insights from a process-based model. Journal of Ecology, 96, 784-794.

    Morin X. & Lechowicz, M. J. 2008. Contemporary perspectives on the niche that can improve models of species range shifts under climate change. Biology Letters, 4, 443-602.

    Morin X. & Thuiller W. 2009. Comparing niche- and process-based models to reduce prediction uncertainty in species range shifts under climate change. Ecology, 90, 1301–1313.

    Article critiqué et sélectionné pour faire partie de la « Faculty of 1000 - Biology » http://www.f1000biology.com/article/id/1163801

    Morin X., Lechowicz M. J., Augspurger C., O’Keefe J., Viner D. & Chuine I. 2009. Leaf phenology changes in 22 North American tree species during the 21st century. Global Change Biology, 15, 961–975.

    Article cité dans la section ‘News’ de la revue Nature (Novembre 2010) : http://www.nature.com/news/2010/101129/full/news.2010.637.html

    Morin X., Roy J., Sonié L. & Chuine I. 2010. Climate change impact on the phenology of three European oak species: results from a field experiment. New Phytologist, 186, 900-910.

    Chuine I., Morin X. & Bugmann H. 2010. Warming, photoperiods, and tree phenology. Science, 329, 277-278.

    McMahon S. M., Harrison S. P., Armbruster W. S., Beale C., Edwards M. E., Kattge J., Midgley G., Morin X., & Prentice I. C. 2011. Improving assessments of climate-change impacts on global biodiversity. Trends in Ecology and Evolution. 26, 249-529

    Morin X. & Lechowicz M. J. 2011. Geographical and ecological patterns of range size in North American trees. Ecography, 34, 738–750.

    Morin X., Fahse L., Scherer-Lorenzen M. & Bugmann H. 2011. Tree species richness promotes productivity in European temperate forests through a strong complementarity effect. Ecology Letters, 14, 1211–1219.

    Dormann C. F., Schymanski S. J., Cabral J., Chuine I., Graham C., Hartig F., Kearney M., Morin X., Römermann C., Schröder B. & Singer A. 2012. Correlation and process in species distribution models: bridging a dichotomy. Journal of Biogeography, 39, 2119-2131.

    Morin X. & Lechowicz M. J. 2013. Niche breadth and range area in North American trees. Ecography, 36, 300-312.

    Morin X. & Chuine I. 2014. Will tree species experience increased frost damage due to climate change? Canadian Journal of Forest Research, 44, 1555-1565.

    Morin X., Fahse L., De Mazancourt C., Scherer-Lorenzen M. & Bugmann H. 2014. Diversity enhances the temporal stability of forest productivity in time because of stronger asynchrony in species dynamics. Ecology Letters, 17, 1526-1535

    Chauvet, Kunstler G., Roy J. & Morin X. 2017. Using a forest dynamics model to link community assembly and traits structure. Functional Ecology. 31, 1452–1461.

    Bernard M., Boulanger V., Dupouey JL., Laurent L., Montpied P., Morin X., Picard JF. & Saïd S. Deer browsing promotes Norway spruce at the expense of silver fir in the forest regeneration phase. Forest Ecology & Management. 400, 269-277.

    Morin, Fahse L., Jactel H., Scherer-Lorenzen M., Garcia-Valdés R. & Bugmann H. 2018. Long-term response of forest productivity to climate change is mostly driven by change in tree species composition. Nature Scientific Reports. 8, 5627.

    Garcia-Valdés R., Bugmann H. & Morin X. Diversity loss effects on forest functioning: comparing the effect of random vs. climate change-driven species extinctions. Diversity & Distributions, 24:906–918. https://doi.org/10.1111/ddi.12744

    Jactel H., Gritti E.S., Drössler, Forrester D.I.,  Mason W.L., Morin X.,  Pretzsch H.,  Castagneyrol B. 2018. Positive biodiversity–productivity relationships in forests: climate matters. Biology Letters. 14: 20170747

    Cordonnier T., Kunstler G., Courbaud B., Morin X. 2018. Managing tree species diversity and ecosystem functioning through coexistence mechanisms. Annals of Forest Sciences. 75: 65. https://doi.org/10.1007/s13595-018-0750-6

     

    Liens / Links

    Lien Google Schoral

    Lien ResearchGate

     

  • Pierre-Edouard GUERIN

    pierre edouard guerin photo webIngénieur d'étude, bioinformaticien (2017 - 2021)

    Diplômé du master professionnel double compétence informatique et biologie de l’Université Paris Diderot, j'apporte mes compétences en programmation pour de nombreux projets scientifiques en collaboration avec des équipes de recherche.

    CEFE/CNRS
    Campus du CNRS
    1919, route de Mende
    34293 Montpellier 5

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    • website:https://guerinpe.com/

     

  • Raphaël MATHEVET

     

     

    altDirecteur de Recherche CNRS (DR1)

      CEFE/CNRS
    Campus du CNRS
    1919, route de Mende
    34293 Montpellier 5

    tél : +33 4 67 61 32 77
    fax: +33 4 67 41 06 16

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  • Sophie CAILLON

    Sophie Caillon

    Chargée de recherche au CNRS (HDR)
    Ethnobiologiste / géographe

    Responsable de l'équipe Interactions bioculturelles
    Chercheure associée à l'UMR CREDO
    Porteur du projet PICS Bien-Etre
    Membre de l'ANR ASSET, du projet Crop-Diversity LICCI et du projet UE FALAH

     

    A travers un engagement ethnographique avec les agriculteur·rices, je cherche à décrire et comprendre les relations des humains avec leurs plantes, leur rapport à l’espace ou au lieu, et plus largement le rôle des organisations sociales et des institutions dans l’élaboration et la transformation de ces relations. Mes objectifs sont de comprendre comment (i.e. savoirs, ontologies et pratiques) et pourquoi (i.e. valeurs instrumentales, intrinsèques et surtout relationnelles), les agriculteur·rices gèrent, maintiennent et expérimentent une diversité de variétés et d’espèces. Plus récemment, mon objectif est d’identifier les valeurs de bien-être bioculturel chez les agriculteur·rices d’Océanie et de France (vigneron·nes).

    Mes travaux se déclinent ainsi en quatre thèmes : (1) Savoirs hybrides et classification des plantes ; (2) Valeurs associées à l’agrobiodiversité ; (3) Circulation des semences et des savoirs ; (4) Bien-être des agriculteurs.

     

     

  • Virginie MARIS

    PortraitVMDirectrice de recherche CNRS

    Je travaille en philosophie de l'environnement. Mes travaux portent sur l’épistémologie de l’écologie et des sciences de la conservation, l’éthique environnementale et la philosophie des politiques environnementales.

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    https://cnrs.academia.edu/VirginieMaris

    https://www.researchgate.net/profile/Virginie_Maris