Jeudi 11 février à 14h.
Impact des changements globaux sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes forestiers
La soutenance aura lieu à SupAgro Montpellier, dans l’Amphi 206 (bât. 9, cœur d’Ecole) et en visioconférence : https://www.youtube.com/channel/UCsZAs3L5-yp53sYf4sZnnFg (diffusion à partir de 14h)
devant un jury composé de :
Nadir Alvarez (Prof. Muséum de Genève), Rapporteur
Eric Dufrêne (DR CNRS ESE - Orsay)
Paul Leadley (Prof. Univ. Paris-Sud), Rapporteur
Myriam Legay (IPEF AgroParisTech Nancy)
Claire de Mazancourt (DR CNRS Moulis)
François Munoz (Prof. Univ. Grenoble-Alpes), Rapporteur
Ana Rodrigues (DR CNRS CEFE - Montpellier)
Ce vendredi 12 février à 9h, Aude Caizergues soutiendra sa thèse intitulée "Impacts évolutifs de l’urbanisation chez la mésange charbonnière : du phénotype aux (épi)génomes"
devant un jury composé de :
Anne CHARMANTIER, DR, CNRS, CEFE, Montpellier
Arnaud GREGOIRE, MCF, Université de Montpellier
Alexis CHAINE, CR, CNRS, SETE, Moulis
Luc DE MEESTER, Prof., Université de Berlin, Université de Louvain
Josefa BLEU, MCF, Université de Strasbourg
Sylvie HURTREZ-BOUSSES, Prof., Université de Montpellier
Marta SZULKIN, Assoc. Prof., Université de Varsovie
La soutenance sur diffusée en visioconférence sur zoom : https://umontpellier-fr.zoom.us/j/83656931808?pwd=Y1g3QjRTN2g5N3ZVdUF5S3NVYkZQZz09
Résumé : L’urbanisation est un phénomène mondial convertissant des milieux naturels en milieux artificialisés. Les zones urbaines constituent un nouvel environnement majoritairement façonné par l’homme avec des conditions environnementales inédites pouvant directement impacter les espèces vivant en milieu urbain ainsi que leurs trajectoires évolutives. A l’heure actuelle, les processus évolutifs associés au milieu urbain sont peu connus bien qu’ils déterminent l’histoire passée, présente et future des espèces concernées. Ainsi, l’objectif de cette thèse est d’étudier l’impact de la vie urbaine sur les espèces sauvages et de comprendre si et comment les espèces s’adaptent à ce nouvel environnement. A travers l’étude de populations de mésanges charbonnières (Parus major) urbaine et forestière du sud de la France (Montpellier) ce travail explore dans un premier temps les différences phénotypiques associées au milieu urbain et met en évidence l’existence d’un phénotype urbain caractérisé par une taille réduite, des pontes précoces et réduites, un comportement plus exploratoire et plus agressif ainsi qu’une réponse accrue au stress. Dans un second temps, des analyses de sélection indiquent que ces différences phénotypiques ne résultent pas de nouvelles pressions de sélection associées au milieu urbain et ne sont pas adaptatives. Dans un troisième temps, une approche (épi)génomique dans trois villes (Montpellier, Barcelone et Varsovie) révèle l’existence de traces de sélection dans les génomes ainsi que de régions différentiellement méthylées en milieu urbain, mais peu de parallélisme entre villes. Parmi ces marqueurs (épi)génomiques, nombreux se révèlent associés à des gènes ayant des fonctions impliquées notamment dans le système nerveux, l’immunité, les processus hormonaux ainsi que le comportement, suggérant le potentiel rôle majeur de ces fonctions dans l’adaptation face aux conditions urbaines. Enfin, après avoir proposé une feuille de route pour tout écologue voulant étudier l’adaptation au milieu urbain, ce travail souligne certains points importants à aborder et approfondir dans le domaine, pour construire une compréhension plus vaste et détaillée de l’évolution biologique en milieu urbain.
Ce mardi 6 juillet à 13h30, Jérémy Tornos soutiendra sa thèse intitulée "Approches intégrées en écologie de la conservation des oiseaux marins : cas de l’utilisation d’autovaccins pour la conservation des albatros sur l’île Amsterdam".
Pour des raisons sanitaires un registre ainsi qu'une feuille d'émargement seront mis en place pour l'accès à l'amphithéâtre, pour ceux qui souhaitent assister à ma soutenance en présentiel, n'hésitez pas à me confirmer votre venue afin que je mette à jour le registre.
Vous pouvez également la suivre avec le lien zoom suivant (et code d'accès) :
https://cnrs.zoom.us/j/99719984057
ID de réunion : 997 1998 4057
Code secret : sa7aEt
Nous apprenons avec tristesse le décès de notre collègue Jacques Lepart.
Agronome de formation, Jacques Lepart a été recruté au début des années 1970 dans notre laboratoire où il a effectué toute sa carrière. Après l’audit international de 1987 qui a permis de réorienter les problématiques et les thématiques du laboratoire dans un contexte plus novateur et international, Jacques Lepart, avec les jeunes chercheurs de sa génération, a contribué à mettre concrètement en œuvre ces changements. Il a été un acteur essentiel de l’ouverture de notre laboratoire à la coopération entre sciences de la vie et sciences de l’homme et de la société. Dans ce cadre, il a mis l’accent dans ses recherches sur la dynamique complexe des paysages et des écosystèmes, dans laquelle les activités humaines jouent un rôle souvent décisif. Parallèlement il a poursuivi des travaux sur les systèmes de reproduction des plantes, en particulier sur l’androdioécie. Grand lecteur, dans sa discipline et au-delà, il avait une connaissance remarquable de l’histoire de l’écologie dans ses aspects fondamentaux et appliqués. Il a été Directeur-adjoint de notre laboratoire de 1992 à 2002.
Ce vendredi 24 mars à 14h, Nafissa Dehimeche soutiendra sa thèse intitulée "Rôle des trichomes et des composés organiques volatils dans le dépôt d’ozone et la réponse des plantes de tomate au stress"
devant un jury composé de :
M. Dominique Serça, PR, laboratoire d’Aérologie, Toulouse - Rapporteur
M. Romain Larbat, CR, laboratoire Agronomie et Environnement, Lorraine - Rapporteur
Mme. Hélène Gautier, DR, INRAE, Avignon - Examinatrice
M. Jean-Luc Verdeil, DR, CIRAD, Montpellier - Examinateur
M. Christophe Boissard, MDC, Université de Paris, Paris - Examinateur
M. Michael Staudt, CR, CEFE, Montpellier - Directeur de thèse
Mme. Nadia Bertin, DR2, INRAE, Avignon - Co-encadrante de thèse
La soutenance sur diffusée en visioconférence sur zoom : https://zoom.us/j/97286035186?pwd=RkJtZ0x5QkNaYmFrcnNSSi9CZDFGUT09 (ouvert à partir 13h30)
Résumé :
L'ozone est un gaz à effet de serre et un polluant atmosphérique, qui peut à concentrations élevées, avoir des conséquences importantes sur la croissance et la productivité des écosystèmes agricoles et forestiers. Cependant, la sensibilité des plantes à l’ozone diffère en fonction de leurs caractéristiques écophysiologiques, morphologiques et biochimiques.
Dans mon travail de thèse, j’ai cherché à améliorer notre compréhension des traits de résistance de la tomate (Solanum lycopersicum) à l’ozone, notamment à travers les propriétés des trichomes (poils) qui sont des appendices présentent dans presque tous les organes végétatifs, qui pourraient représenter des réservoirs des composés organiques volatils ( COV), qui sont des métabolites secondaires, ils jouent un rôle important dans la signalisation et l’adaptation des plantes à leur environnement, dont tous ces deux traits sont capables à réagir avec l’ozone et diminuer son effet sur les plantes.
La stratégie de recherche a consisté à analyser la variabilité des émissions de COV et leurs origines chez 8 génotypes qui présentent une grande variabilité génétique.
Dans un second temps, une caractérisation morphologique et histochimique des trichomes sur des parents et leurs mutants associés a été réalisée. Ces parents et leurs mutants associés (un mutant odorless déficient en nombreux COV, un mutant peu poilu et un autre très poilu) étaient contrastés en densité, composition, morphologie, type des trichomes (glandulaires et non glandulaires) et en émission de COV.
Dans un troisième temps, j’ai analysé le rôle de ces trichomes et COV dans le dépôt d’ozone et la résistance des plantes au stress.
Nos résultats ont souligné le rôle de la densité des trichomes glandulaires et non glandulaires dans la résistance des plantes et le faible rôle de la destruction d’ozone par réaction avec les COV en phase gazeuse. En outre, une certaine résistance à l’ozone observée chez un mutant odorless suggère que d’autres métabolites secondaires ayant une forte réactivité et capacité à faire face au stress oxydatif sont impliqués.
Les résultats ont permis de discuter le rôle des trichomes et des COV dans la destruction de l'ozone. La comparaison des mutants et des parents sauvages ayant des trichomes et des émissions de COV distincts est une approche pertinente pour évaluer le pouvoir protecteur de ces traits contre l’ozone. De fait, une meilleure exploitation des trichomes et des métabolites secondaires (COV et composés non volatiles) en production végétale pourrait permettre une résistance accrue des plantes face au stress oxydatif.
La 2nde édition de l'ouvrage Plant Evolution in the Mediterranean par John D. Thompson, est parue cet été chez Oxford University Press
Ce livre :
Le 18 juin à 11 h, dans le cadre des animations sur les thèmes "Biodiversité numérique" et "Cycle de vie des données", Yvan Le Bras (http://yvanlebras.github.io/) fera une présentation virtuelle intitulée "Vers un Pôle national de données de Biodiversité, infrastructure virtuelle pour des données Facile à trouver, Accessibles, Intéropérables et Réutilisables".
L'exposé, d'une durée de 30 minutes, aura lieu sur https://jitsi-cefe.cefe.cnrs.fr/seminaireYvanLeBras