Co-Construire le Tourisme Autochtone par la Recherche-Action Participative et les Technologies de la Communication

 

Une nouvelle approche de la gestion des ressources et des territoires  

Les Peuples Autochtones sont confrontés à de nombreux défis cumulatifs : changements climatiques, extraction minière, dépendance économisylvieque, érosion des savoir-faire, perte de la langue et des cultures. Pour y répondre, des opérateurs autochtones ont développé des activités touristiques, dans le but de faire entendre leur voix, d'appuyer leurs revendications territoriales, de générer des revenus financiers et de maintenir les liens avec leur territoire. En vue de revisiter la recherche-action participative et de l'adapter au contexte autochtone, des collaborations de recherche ont ainsi été développées avec treize communautés du Nord Canada (Cri et Inuit) et du Nord Scandinavie. Ce sont ces expériences qui sont ici présentées. En savoir plus

rectoversoaplat

L'impasse évolutive de l'autofécondation se précise

          31 janvier 2017

 

© J-P. Pointier/EPHE/USR 3278/CNRS Photothèque

La reproduction par autofécondation est relativement commune chez les plantes et les animaux hermaphrodites. Bien qu’elle présente des avantages à court terme vis-à-vis de la fécondation croisée, on a depuis longtemps suggéré qu’il s’agissait d’un « cul de sac évolutif ». Un article publié fin 2016 dans Current Biology par des chercheurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive vient aujourd’hui renforcer cette hypothèse. Leurs travaux qui s’appuient sur des lignées d’escargots d’eau douce hermaphrodites révèlent que les mollusques qui privilégient l’autofécondation réagissent moins vite à la pression de sélection que ceux qui se reproduisent par fécondation croisée. Cette étude est ainsi la première à mettre en évidence de façon expérimentale l’effet négatif de l’autofécondation sur le potentiel adaptatif des espèces. Pour en savoir plus

TalVeg2 : des solutions de végétalisation innovantes pour limiter l'érosion des sols et améliorer l'aménagement

© CEFE-Talveg2.

Deux entreprises héraultaises et des laboratoires du CNRS et de l’INRA, dont le CEFE, collaborent au sein du projet TalVeg2 pour mettre au point de nouvelles technologies destinées à végétaliser les sols de sites industriels et d’infrastructures. Lire dans "CNRS innovation"

Un même gène rend les papillons de jour colorés et les papillons de nuit camouflés

© Mathieu Joron

Dans les forêts tropicales d'Amérique latine, les papillons toxiques du genre Heliconius arborent sur leurs ailes des motifs aux couleurs vives que les prédateurs apprennent à reconnaître et éviter. Pour une meilleure protection, différentes espèces de papillons, vivant sur un même territoire, s’imitent mutuellement, alors qu’une même espèce vivant dans des régions différentes peut arborer des motifs distincts. Comment ces papillons réalisent-ils cette étonnante stratégie évolutive ?

Lire la suite : Un même gène rend les papillons de jour colorés et les papillons de nuit camouflés

Une pêcherie durable atteste de la construction culturelle de niche

30 janvier 2017

http://www.cnrs.fr/inee/z-outils/images/site/com/breves/b242-500(1).jpg

© Carl F. Huchzermeyer.

Certaines pratiques contemporaines comme la pêche ou l’agriculture peuvent aider les archéologues à interpréter des vestiges anciens associés à des activités similaires. C’est ce qu’est parvenue à démontrer une équipe internationale réunissant notamment des chercheurs du CNRS, de l'IRD et du MNHN en étudiant le fonctionnement d’une pêcherie d’Afrique australe. Leurs travaux publiés en décembre dernier dans la revue PNAS ont permis d’établir un parallèle avec les vestiges de barrages à poissons précolombiens découvert en 2000 par un archéologue américain. Cette étude comparée révèle que dans un contexte environnemental et social similaire, deux peuples éloignés à la fois dans l’espace et le temps sont capables de développer une méthode de pêche durable étonnamment similaire. Pour en savoir plus

Que ferons-nous des canards sauvages ?

Que ferons nous des canards sauvages

Ce livre, écrit par Raphaël Mathevet (CEFE) et Matthieu Guillemin, invite le lecteur à une analyse des évolutions récentes des rapports qu’entretiennent les hommes avec la faune et la nature en général. Edition 2016 En savoir plus

La véritable nature de la grande plaine herbeuse d'Amérique du Sud enfin révélée

Le 13 mai 2016

La vaste plaine herbeuse qui s'étend du nord de la Colombie au sud du Venezuela abrite un paysage étonnant constitué d'une succession de monticules de terre. Ces formations d'une grande régularité que les habitants de la région nomment surales étaient jusqu'ici attribuées à l'action de l'érosion. Une étude approfondie de ces écosystèmes menée par une équipe internationale, parmi laquelle figurent des chercheurs du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive de Montpellier (CEFE, CNRS/Université de Montpellier/Université Paul-Valéry-Montpellier/EPHE), montre pour la première fois qu'il n'en est rien. Leurs travaux publiés le 11 mai dernier dans PLOS ONE révèlent que ces monticules résultent, dans les sites étudiés, de l'intense activité d'une espèce de ver de terre. En savoir plus