Les mandrills donnent de la voix pour repérer leurs plus proches parents

© CNRS Photothèque / C. DELHAYE.

Certaines espèces vivant en groupes utilisent les odeurs ou les sons qu’elles émettent pour repérer les individus qui leur sont proches génétiquement. En évitant ainsi aux frères et sœurs de se reproduire entre eux, ce comportement favorise le brassage génétique au sein de ces populations. Des chercheurs du Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier (CEFE) et de l'Université de Saint-Etienne sont pour la première fois parvenus à démontrer chez une espèce de primate le rôle crucial des vocalises dans l’identification d’individus apparentés. L’étude publiée le 3 juillet dernier dans Nature Communications révèle également que ces vocalisations sont façonnées par les relations sociales que ces animaux tissent au cours de leur existence. En savoir plus