Nous apprenons avec tristesse le décès de notre collègue Jacques Lepart.
Agronome de formation, Jacques Lepart a été recruté au début des années 1970 dans notre laboratoire où il a effectué toute sa carrière. Après l’audit international de 1987 qui a permis de réorienter les problématiques et les thématiques du laboratoire dans un contexte plus novateur et international, Jacques Lepart, avec les jeunes chercheurs de sa génération, a contribué à mettre concrètement en œuvre ces changements. Il a été un acteur essentiel de l’ouverture de notre laboratoire à la coopération entre sciences de la vie et sciences de l’homme et de la société. Dans ce cadre, il a mis l’accent dans ses recherches sur la dynamique complexe des paysages et des écosystèmes, dans laquelle les activités humaines jouent un rôle souvent décisif. Parallèlement il a poursuivi des travaux sur les systèmes de reproduction des plantes, en particulier sur l’androdioécie. Grand lecteur, dans sa discipline et au-delà, il avait une connaissance remarquable de l’histoire de l’écologie dans ses aspects fondamentaux et appliqués. Il a été Directeur-adjoint de notre laboratoire de 1992 à 2002.
Aujourd'hui 13 mai, le CEFE réouvre enfin ses portes.
Des mesures exceptionnelles ont été prises afin de pouvoir accueillir de nouveau le personnel :
- distribution de masques à l'accueil
- mise à disposition de gel hydro-alcoolique
- désinfection des parties communes 2 fois par jour
- respect de la distanciation dans les bureaux, et dans les réunions
Merci au personnel pour le travail accompli !
Mercredi 11 décembre 2019 – 14h00
Grande salle de réunion du CEFE | 1e étage, aile C
Kevin McGraw*, Russell Ligon, and Richard Simpson
School of Life Sciences, Arizona State University, Tempe, AZ, USA
In many animals, signaling traits like bold coloration or body/ornament size are static and convey fixed attributes of an individual’s quality (e.g. development/growth, health history) to signal receivers. However, several other types of animal signals are dynamically expressed, like behaviors and songs, and reveal real-time information about the individuals producing the trait. In recent work in my lab, we have investigated signals that blur the line between these two categories of signals and show, for conspicuous coloration exhibited in two different groups of animals (chameleons and hummingbirds), how animal coloration can convey dynamic information in both mating and competitive social contexts. I will discuss these field and lab studies in hope of inspiring additional thought and work on how animal signals can exhibit both static and dynamic features. These instances require finely tuned investigations to parse the mechanistic, functional, and evolutionary underpinnings of the signals, especially when considering the complex interaction (i.e. emergent properties or composite traits) that can occur between the color itself and the behavior used to display/emphasize it.
(Seminar in English)
Contact au CEFE : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Lundi 3 février,
18h00-20h00 - MSH SUD, salle 006
Site St-Charles 2 de l’Univ. Paul Valéry (arrêt Tram ligne 1 : Albert 1er)
Vanesse Labeyrie (agronome et ethnoécologue, UR GREEN CIRAD), Delphine Renard (écologue, CEFE, CNRS)et Victoria Reyes García (anthropologue, ICTA, Université Autonome de Barcelone)
Des études récentes estiment que près de la moitié des calories consommées dans le monde proviennent des agricultures familiales dans les pays du Sud, dans lesquelles la diversité des plantes cultivées (l’agrobiodiversité) joue un rôle clef. Ces formes d’agriculture sont localisées majoritairement dans des zones fortement touchées par le changement climatique telles que l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique centrale. Pourtant, les impacts locaux des changements climatiques sur l’agriculture et les populations humaines qui en dépendent sont largement méconnus. Tout d’abord, peu d’études considèrent l’ensemble de la diversité des plantes cultivées par les agriculteurs dans l’analyse des liens entre l’agriculture et le climat. Les recherches se concentrent majoritairement sur l’étude de quatre espèces cultivées dites majeures : le riz, le maïs, le soja et le blé. D’autre part, des travaux en écologie, agronomie et en anthropologie suggèrent que l’agrobiodiversité peut jouer un rôle d’assurance face aux risques de pertes des récoltes liées aux variations ou extrêmes climatiques et joue un rôle clef dans l’adaptation des écosystèmes cultivés. Pourtant, la manière dont les agriculteurs utilisent l’agrobiodiversité pour s’adapter au changement climatique a fait l’objet d’études de cas, mais a rarement été documentée de manière approfondie à large échelle.
Dans un contexte où les politiques de développement tendent à soutenir l’uniformisation et la spécialisation des agricultures au Sud, il est essentiel de produire des connaissances à destination des décideurs concernant les impacts du changement climatique sur la biodiversité cultivée dans les agricultures familiales et le rôle de cette diversité dans leur adaptation. Dans ce contexte, les savoirs des populations rurales présentent un potentiel largement inexploité pour faire face au manque de données disponibles. C’est sur ce constat que se base un groupe interdisciplinaire réunissant des chercheurs des projets MOPGA ASSET (AgrobiodiverSity for a food-Secure PlanET) et ERC LICCI (Local Indicators of Climate Change Impacts), qui développent des méthodes pour documenter de manière unifiée les observations locales des impacts du changement climatique sur la diversité cultivée dans une dizaine de sites distribués en Afrique, en Asie, en Océanie, en Amérique Latine et en Europe. Ce groupe a pour ambition d’élargir son réseau de chercheurs, mais aussi de praticiens et d’organisations de la société civile afin d’appliquer ces méthodes dans une plus grande diversité de contextes. Cette présentation a pour objectif d’exposer les activités du groupe, et d’ouvrir l’opportunité de rejoindre ce réseau aux chercheurs et étudiants, ainsi qu’aux organisations intéressés.
Entrée libre !
Jean-Louis MARTIN, directeur de recherche au CEFE sera l'intervenant de la rencontre Tchatche et Sciences "Biodiversité animale :
Quel est l'impact de l'Homme ?" organisée par l'association Kimiyo, le 29 novembre à 19h, à la médiathèque Montaigne de Frontignan.