Le 10 février 2020
La distribution de la diversité génétique à l’échelle du globe reste méconnue, en particulier chez les poissons. Une équipe internationale impliquant des chercheurs de l’École Pratique des Hautes Études-PSL(EPHE-PSL), de l’Université de Montpellier, du CNRS, de l’Ifremer et de l’École polytechnique de Zurich a démontré que la diversité génétique n’était pas distribuée de façon homogène à l’échelle du globe, et que les facteurs environnementaux sous-jacents à cette distribution différaient entre les poissons marins et ceux d'eau douce. Ils ont également mis en évidence une faible concordance spatiale entre les points chauds de diversité génétique et les points chauds de la diversité des espèces, ce qui exige de renforcer les efforts de conservation. Communiqué de presse
Figure : à gauche poisson marin (© Nadia Faure) ; à droite poisson eau douce (© Vladimir Wrangel)
Référence de l’article: Global determinants of freshwater and marine fish genetic diversity. Nature Communications. 2020, 11:692 https://doi.org/10.1038/s41467-020-14409-7.
Auteurs: Stéphanie Manel1, Pierre-Edouard Guerin1, David Mouillot2,3, Simon Blanchet4, Laure Velez2, Camille Albouy 5, Loïc Pellissier6,7
1- CEFE Montpellier 2- MARBEC Montpellier 3- James Cook University, Townsville, 4- SETE, Moulis 5- IFREMER 6-WSL Birmensdorf 7-ETH Zurich,
Le 6 décembre 2019
La Plateforme Intergouvernementale pour la Biodiversité et les Services Ecosystémiques intègre désormais les Savoirs Locaux et Autochtones ( cf indigènes) dans les approches d’évaluation de l’état de la biodiversité aux échelles régionale et planétaire, une démarche désormais également soutenue par e GIEC et la Convention pour la Diversité Biologique. La dernière évaluation, l’Evaluation Globale de l’IPBES, a fortement bénéficié des savoirs locaux et autochtones grâce à la mise en place préalable d’un Groupe de Travail auquel appartient Yildiz Aumeeruddy-Thomas, qui a défini les modalités d’intégration de ces types de savoirs parallèlement aux savoirs scientifiques dans le contexte de cette évaluation. Ce papier est un état de l’art, des raisons pour lesquels ces savoirs sont désormais indispensable dans le cadre des actions environnementales, et des différentes étapes qui ont été testées pour les rendre accessibles à l’échelle internationale. Ceci permet de nouvelles synergies entre savoirs locaux, scientifiques et académiques.
Hill et al. 2020. Current Opinion in Environmental Sustainability 2020, 43:8–20. Working with indigenous, local and scientific knowledge in assessments of nature and nature’s linkages with people.
RosemaryHill1, ÇiğdemAdem2, Wilfred VAlangui3, ZsoltMolnár4, YildizAumeeruddy-Thomas5 + Show more
A lire : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877343519301447
Le 20 janvier 2020
© Bénédicte Martin
L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste du globe et, dès 2050, l’océan arctique sera totalement libre de glace à la fin de chaque été.
Quelle sera l’incidence de cette transformation géographique sur la migration des oiseaux ? Les travaux d’une équipe du CNRS, réalisés en collaboration avec l’Université du Wisconsin et l’Institut polaire norvégien, et publiés dans la revue Scientific Reports, indiquent que les voies migratoires pourraient en être renversées. A lire
Les papillons sont bien connus pour leurs couleurs vives et éclatantes, qui interviennent dans la séduction de partenaires, le camouflage, mais qui peuvent aussi signaler aux prédateurs la présence de toxines. Or, certaines espèces de papillons toxiques ont des ailes transparentes ! Deux études publiées dans Functional Ecology et Proceedings of the Royal Society of London B, menées par des équipes de l’ISYEB et du CEFE lèvent le voile sur les causes écologiques de l’évolution de la transparence chez les papillons toxiques. Ces travaux montrent que la transparence rend ces papillons moins détectables, mais que ceux-ci ne sont pas moins toxiques pour autant. En direct des labos
© Marianne Elias