Doctorant
CEFE/CNRS
Campus du CNRS
1919, route de Mende
34293 Montpellier cedex 5
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http://www.normalesup.org/~sacocapi/
Projet : Retour vers le passé : adaptation rapide et sauvetage évolutif chez les Plantes
Superviseur : Pierre-Olivier Cheptou
Résumé du projet :
Le but de notre projet est d’étudier l’évolution des systèmes de reproduction chez les plantes à fleur. Nous nous intéressons particulièrement aux cas des plantes entomophiles. En effet, le déclin récent des pollinisateurs pose de nombreuses questions quant à l’évolution de l’interaction plantes-pollinisateurs. Nous nous intéressons exclusivement à l’évolution des plantes au sein de cette interaction.
Pour la partie expérimentale de ce projet nous utilisons comme modèle la Pensée des champs (Viola arvensis) avec laquelle nous utilisons l’approche dite d’écologie de la résurrection. Grâce à cette approche nous cultivons dans des conditions standards les ancêtres et leurs descendants simultanément et pouvons ainsi mesurer et comparer divers traits phénotypiques.
Nous réfléchissons également aux limites de cette approche et à comment les quantifier.
Enfin, d’un point de vue théorique, nous nous intéressons au syndrome d’autofécondation, et à l’évolution vers l’autofécondation en général, et leurs conséquences en terme de sauvetage évolutif.
Back to the past: rapid adaptation and evolutionary rescue in Plants
Supervisor : Pierre-Olivier Cheptou
Summary :
Our project focuses on the evolution of reproductive systems in flowering plants. We focus in particular on insect-pollinated plants. Indeed, the recent decline of pollinators raises many questions about the evolution of plant-pollinator interaction. We are exclusively interested in the evolution of plants within this interaction.
For the experimental part, we use Field Pansy (Viola arvensis) with a resurrection ecology approach. With this approach we cultivate under standard conditions the ancestors and their descendants simultaneously and can thus measure and compare various phenotypic traits.
We are also considering the limitations of this approach and how to quantify them.
Finally, from a theoretical point of view, we are interested in the selfing syndrome, and the evolution towards selfing in general, and their consequences in terms of evolutionary rescue.
Doctorante
CEFE/CNRS
Campus du CNRS
1919, route de Mende
34293 Montpellier cedex 5
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Tél : +33 4 67 61 33 05
Sujet de thèse : De la solidarité écologique dans les territoires : l’exemple des aires protégées françaises
Mots-clés : solidarité écologique, aires protégées, intendance environnementale, interdépendances, socio-écosystème, projets de territoire
Keywords : ecological solidarity, protected areas, environmental stewardship, interdependence, social-ecological system, territorial projects
Résumé : Le contexte actuel de perte de diversité biologique et culturelle et d'altération de nos liens à la nature et entre humains invite à reconsidérer notre place dans la biosphère et notre modèle de développement. Le concept de solidarité écologique exprime la prise de conscience dans l'action des interdépendances écologiques, socio-écologiques et socio-politiques. La solidarité écologique de fait est basée sur l'exploration scientifique de ces interdépendances et se manifeste par la coévolution des sociétés humaines et de la nature. Cette solidarité écologique se traduit dans l'action lorsque les sociétés humaines prennent conscience de ces interdépendances, se les approprient, font le choix d'être solidaire envers les humains au sujet de la gestion/exploitation de la biodiversité et/ou envers les non-humains, et opérationnalisent ce concept dans l'action collective. Avec l'inscription de la solidarité écologique dans des textes définissant des stratégies de conservation de la nature en France, le concept se décline de plus en plus de manière opérationnelle dans les projets de territoire. Cette thèse aura donc pour objectif d'étudier les modalités de la traduction de la solidarité écologique de fait dans l'action. Il s'agira de comprendre comment des acteurs impliqués dans différents dispositifs de protection de la nature reconnaissent et s'approprient les concepts de la solidarité écologique et les traduisent en projets de territoire. Cette étude sera basée sur des enquêtes auprès des réseaux nationaux des Parcs Nationaux et des Parcs Naturels Régionaux, et sur deux monographies détaillées d'un Parc National et d'un Parc Naturel Régional. La thèse contribuera à nourrir d'une part, la réflexion sur l'évolution du concept et des approches conséquentialistes dans le contexte des changements globaux et d'autre part, la création d'un dispositif opérationnel permettant à un collectif de reconnaître, connaître et travailler les solidaritésécologiques à l'échelle d'un territoire.
Encadrement :
Raphaël MATHEVET (CNRS, UMR5175 CEFE)
John THOMPSON (CNRS, UMR5175 CEFE)
Doctorant
CEFE/CNRS
Campus du CNRS
1919, route de Mende
34293 Montpellier cedex 5
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Sujet : Priorisation des enjeux de la biodiversité dans un contexte de planification territoriale
Mots clefs : Biodiversité multi-facette, Conservation, Données libres d’accès, Evaluation environnementale stratégique, SDM, Séquence ERC
Encadrants :
John THOMPSON, CEFE-CNRS
Charlotte BIGARD, ARB Occitanie
Christian KERBIRIOU, CESCO-MNHN et Sorbonne université
Fabien CLAIREAU, CESCO-MNHN
Eric DURAND, Naturalia environnement
Financement : Naturalia Environnement et Bourse CIFRE
Résumé :
L’évaluation environnementale stratégique (EES) représente un cadre réglementaire fondamental pour la planification et la limitation des impacts de l’aménagement du territoire sur la biodiversité à travers l’anticipation de la mise en œuvre de la séquence « Eviter-Réduire-Compenser ». Cependant, l’EES est souvent basée sur des diagnostics de biodiversité incomplets et non exhaustifs qui se limitent généralement aux espaces réglementés et d’inventaires. Il devient alors nécessaire de développer un cadre méthodologique permettant d’améliorer ces diagnostics territoriaux basés sur des observations naturalistes. C’est dans cette optique, que nous proposons une démarche méthodologique répétable et modulable pour différents territoires. Dans une première partie, nous présentons des outils de modélisation couramment utilisés pour spatialiser la biodiversité et prioriser ses enjeux et nous illustrons leurs intérêts pour la planification territoriale à travers deux cas d’études. Dans une seconde partie, nous évaluons l’adéquation de ces outils pour répondre aux besoins opérationnels de l’EES en les confrontant aux contextes socio-écologiques contrastés de trois intercommunalités. Nous évaluons l’influence de différentes sources de données libres d’accès sur la modélisation spatiale des enjeux de biodiversité ainsi que la plus-value et la faisabilité d’une approche multi-facette de la biodiversité. Nous soulignons l’importance d’évaluer les biais d’une approche « data-driven » de modélisation de la distribution d’espèce. Dans le cas contraire, les analyses risquent de reposer sur une communauté d’espèce peu représentative de sa composition réelle. De plus, nous révélons la nécessité d’adopter une approche intégrative prenant en compte différentes facettes de la biodiversité pour pallier les lacunes dans les diagnostics de biodiversité. Ces travaux de recherche représentent une première étape opérationnelle dans l’utilisation d’outils de modélisation spatiale, plus performants pour élaborer des diagnostics de biodiversité et adopter une approche plus systémique pour identifier des priorités de conservation.
Doctorante
CEFE/CNRS
Campus du CNRS
1919, route de Mende
34293 Montpellier cedex 5
Sujet de thèse :
Les génépis : dynamiques d’espèces de haute montagne dans leur socio-écosystème
Mots-clés :
socio-écosystème - génépis - haute montagne - cueillette - niche écologique
Keywords :
socio-ecosystem - génépis - high mountain - natural harvesting - ecological niche
Résumé :
En haute montagne, la durabilité des activités traditionnelles et la fragilité de la flore face aux changements globaux en cours représentent un double enjeu pour le 21ème siècle. Les génépis sont des espèces au cœur de ces problématiques, du fait de leur répartition restreinte à des milieux au-delà de 1800m d’altitude, et de leur cueillette pour produire le digestif du même nom. Ce sujet de thèse propose une étude simultanée de la niche écologique de quatre espèces de génépis et des modes et tendances de leur cueillette dans le sud des Alpes, dans des situations de coexistence ou d’isolement sur des transitions écologiques majeures. Les résultats permettront d'affiner les stratégies et actions de conservation au sein des socio-écosystèmes de haute montagne. L’étude sera aussi un point de départ pour le suivi à plus long terme des espèces emblématiques de la haute-montagne, avec l’originalité d’étudier le lien entre écologie et usages dans un contexte de changements climatiques.
Encadrement :
John THOMPSON (CNRS, UMR5175 CEFE, équipe NCS)
Sophie CAILLON (CNRS, UMR5175 CEFE, équipe IB)
Isabelle BOULANGEAT (INRAE, LESSEM, équipe ASTRRE)